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Santé : Le secteur privé en ordre de bataille contre le paludisme
Publié le lundi 27 avril 2015   |  Gabon Review


Santé:
© Gabon Review par DR
Santé: le secteur privé en ordre de bataille contre le paludisme
La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et une vingtaine d’entreprises et organismes partenaires se sont réunis le 25 avril 2015, pour célébrer, en présence des ministres délégués à la Santé, Youssouf Sidibe Nzengue-A-Kassa et à la Prévoyance sociale, Marie Françoise Dikoumba, la journée mondiale de lutte contre la malaria, placée sous le thème «investir dans l’avenir. Vaincre le paludisme».


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La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et une vingtaine d’entreprises et organismes partenaires se sont réunis le 25 avril 2015, pour célébrer, en présence des ministres délégués à la Santé, Youssouf Sidibe Nzengue-A-Kassa et à la Prévoyance sociale, Marie Françoise Dikoumba, la journée mondiale de lutte contre la malaria, placée sous le thème «investir dans l’avenir. Vaincre le paludisme».

Afin de marquer leur totale adhésion au slogan national «partenaires mobilisons-nous pour un Gabon émergent sans paludisme», le ministère de la Santé, le Programme national de lutte contre le paludisme, les agences onusiennes, les entreprises publiques et privées, les firmes pharmaceutiques et les associations étaient présents au lancement du «Paluthon 2015» au centre des métiers Jean Violas à Owendo. L’opération vise à renforcer l’engagement des entreprises dans les actions de prévention et de prise en charge du paludisme à travers la sensibilisation des employés et ayant droits sur le mode de transmission et les moyens de prévention de la maladie, l’amélioration des connaissances sur les moyens de diagnostic et de traitement.

Outre les efforts du politique et de ses partenaires pour l’éradication de cette maladie qui a affecté en 2013, 185 200 personnes, pour un taux de prévalence de 20%, une morbidité de 22% et 9% de mortalité, le renforcement de la collaboration intersectorielle, du partenariat public-privé et des initiatives fondées sur la responsabilité sociale des entreprises est plus qu’attendu pour permettre de mobiliser les ressources complémentaires aux investissements publics. «C’est à cette seule condition que nous pourrons réduire, voire éliminer la charge de morbidité et de la mortalité liée au paludisme au sein de nos communautés», a indiqué le point focal paludisme de l’organisation mondiale de la santé (OMS), Ghislaine Nkone Asseko.

Première cause de consultation, d’hospitalisation, d’absentéisme en milieu scolaire et professionnel, de dépenses médicales et de décès, la malaria est une maladie qui pèse non seulement sur le développement économique des pays où elle est endémique, mais aussi sur les entreprises et les communautés locales. À ce titre, Youssouf Sidibe Nzengue-A-Kassa a lancé un appel solennel aux différentes sociétés implantées sur le territoire national, afin qu’elles s’engagent véritablement dans ce combat qui concerne tout le monde.

«Le paludisme n’est pas un adversaire à attaquer de manière isolée. L’État et ses partenaires devraient coordonner leurs efforts afin d’offrir un meilleur accès aux interventions essentielles retenues dans la lutte contre cette maladie dans notre pays», a-t-il souligné. Et d’inviter toutes les entreprises à intégrer le processus de mobilisation de ressources domestiques à travers la formation d’une coalition des entreprises, une plateforme qui permettra de capitaliser les ressources et prétendre à une possible élimination du paludisme et à la réduction du fardeau des autres maladies.

En vue de réduire le poids de cette maladie, le directeur du programme national de lutte contre le paludisme, Abdul Razack Safiou, invite la population à utiliser la moustiquaire imprégnée, à adopter des comportements d’entretien de l’environnement.

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