United Bank for Africa (UBA) a récemment annoncé des résultats non audités en forte croissance au terme du premier trimestre 2015.
«Nous avons assisté à ce qui peut bien être décrit comme un bon en avant des moteurs de bénéfices et du bilan de la banque», a récemment confié Phillips Odzoua, relayé par le quotidien L’Union (n°11813), expliquant que, «outre la forte croissance des bénéfices, (l’entreprise a) impressionné par la croissance de 6% des dépôts, du début du trimestre à ce jour, et le faible ratio de 1,6% des créances en souffrance». Pour le directeur général de United Bank for Africa (UBA) Plc, au premier trimestre de l’année en cours, la société a su faire montre de «prudence» et d’«attention pour les deux moteurs des profits et des risques dans (son) environnement opérationnel».
Au cours des trois premiers mois de l’année, l’établissement bancaire panafricain a enregistré une croissance de 22% sur les revenus bruts, évalués à 245,2 milliards de francs, contre 208,3 milliards en 2014, à la même période. Au sujet des bénéfices avant impôts, UBA annonce une croissance de 36%, soit une valeur de 56,3 milliards de francs CFA, alors que celle-ci s’était établie à 41,3 milliard en 2014. De même, la banque annonce une croissance des bénéfices après impôts de l’ordre de 35%, avec 38,8 milliards de francs.
Pour les responsables, il y a donc lieu d’espérer parvenir à d’autres résultats positifs tout au long de l’année. Ce qui devrait permettre d’établir une hausse de 35% sur les revenus de la banque par action à la fin de l’exercice 2015, indique-t-on au sein de l’établissement bancaire qui revendique huit millions de clients à travers ses 605 agences disposées dans 19 pays du continent.
