Classé 3e marché de la zone dite de Conférence interafricaine des marchés de l’assurance (Cima), le Gabon enregistre de bons résultats dans le domaine depuis deux ans.
Depuis deux ans, le Gabon enregistre des résultats satisfaisants dans les assurances. Si le pays dont le nombre d’habitants n’atteint pas les deux millions ne paie pas de mine, il n’en a pas moins été classé, pour la deuxième année consécutive, troisième marché de la zone dite de Conférence interafricaine des marchés de l’assurance (Cima). Alors que le pays comptabilise au total neuf compagnies d’assurances, dont cinq dites «non vie» (Assinco, Saham Assurance Gabon, Nsia Gabon, Ogar, Axa Assurances), qui couvrent les incendies, les accidents et risques divers, trois autres compagnies couvrent l’«assurance vie», à l’instar de Nsia-vie, Ogar-vie et Sunu Assurances. De même, le pays dispose d’une société commerciale de réassurance, la SCG-Re, ainsi que de 19 cabinets de courtage.
Pour conserver son rang derrière la Côte d’Ivoire (1ère) et le Cameroun (2e), le Gabon s’est appuyé sur le montant des primes encaissées au cours de l’année 2014, estime Jean-Yves Berson, cité par Financial Afrik. D’après le président du comité d’organisation de la 9e assemblée générale de la Fédération interafricaine des assureurs conseils (Fiac), ce montant est estimé à 120 milliards de francs. Ce qui a notamment permis au pays de surclasser le Sénégal (4e) pour la deuxième année consécutive. Aussi, estime-t-il qu’il s’agit d’«une grande avancée sociale pour le Gabon, qui résoudra à terme, une grosse partie des difficultés éprouvées par les populations, afin d’accéder à des soins de qualité». Toutefois, rapporte-t-on, le responsable fédéral espère que la mise place d’un fonds de garantie automobile, la garantie financière exigée par le code Cima, ainsi que les assurances obligatoires, seront effectives le plus tôt possible dans le pays.