L’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles a refusé, le 22 avril 2015, le stade de Nzeng-Ayong à la famille d’André Mba Obame qui envisageait, avec l’Union nationale, d’y organiser l’hommage public du secrétaire général, récemment décédé, de ce parti.
Les obsèques d’André Mba Obame, voulues publiques par la famille du secrétaire général de l’Union nationale (UN), pourraient désormais de se tenir dans un lieu privé. La présidence de la République, à travers l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (ANAGEISC), a répondu par la négative, le 22 avril 2015, à «la famille Obame Ndong» qui a effectué une demande de mise à disposition du stade situé dans le 6e arrondissement de Libreville.
«Suite à votre demande du 18 avril 2015 concernant la mise à disposition du stade de Nzeng-Ayong pour l’organisation de la veille funéraire de Monsieur André Mba Obame, nous sommes au regret de vous faire savoir que le stade n’est malheureusement pas disponible aux dates sollicitées (du mardi 28 au mercredi 29 avril 2015)», a répondu Joël Lehman Sandougout, directeur général de l’ANAGEISC, à ceux qui avaient sollicité ladite infrastructure sportive.
De seconde zone, le stade de Nzeng-Ayong, «qui accueille de nombreuses manifestations culturelles et religieuses», ne serait «pas occupé aux dates indiquées», soutient un membre de la parentèle de Mba Obame. «Les techniciens nous avaient déjà donné l’accord… de principe. C’est le Palais présidentiel qui a finalement refusé. Est-ce donc cela le message d’apaisement qu’on nous envoie et qu’on lance aux militants de l’Union nationale ?», a interrogé le même parent, visiblement déçu.
Ainsi, le lieu de l’hommage public à André Mba Obame n’est pas connu pour le moment, alors que la dépouille mortelle, selon nos confrères d’Echos du Nord, devrait arriver à Libreville le 28 avril prochain. Comme durant les cinq années de vie de l’Union nationale, ce parti qui s’est bien souvent vu refuser les lieux publics pour l’organisation de ses meetings, une enceinte privée devra donc être trouvée. A moins que l’ANAGEISC, directement placée sous la tutelle de la Présidence de la République, ne se ravise en dernier lieu.