Au Gabon, les trois militants de l'opposition interpellés samedi 18 avril restent en cellule. Ils sont poursuivis dans le cadre d'une enquête suite à l'incendie, il y a une semaine, de l’ambassade du Bénin, dès l'annonce du décès au Cameroun du principal opposant gabonais, André Mba Obame. Depuis l'interpellation de ces activistes, leurs parents et amis observent un « sit-in » devant les locaux de la police judiciaire.
Elle a vécu samedi dernier l'arrestation musclée de sa mère. Cette adolescente encore choquée participe activement au « sit-in » devant le siège de la police judiciaire : « Je n’ai pas de nouvelles de ma mère depuis trois jours déjà. Je n’ai pas accès à elle. Personne ne peut la voir, même pas ses avocats. »
Comme dans un deuil, plusieurs mamans ont apporté des pagnes et des cartons pour se coucher. Toutes ici exigent la libération de leurs enfants : « Est-ce que c’est un crime d’appartenir à l'Union nationale au Front uni ? Qu’on nous dise au moins ce qu’on lui reproche. On ne sait pas. »... suite de l'article sur RFI