Sidonie Flore Ouwé a tenu un point de presse lundi en début de soirée dans les locaux de la police judiciaire. Le procureur de la République a convoqué les journalistes pour donner des clarifications sur la détention actuelle de certains membres du Front Uni de l’opposition. Selon elle, tout se passe dans le respect de la Loi.
Le point de presse de la représentante de la Loi a été diffusé sur la chaine de l’Etat dans le journal de vingt (20) heures. Elle a confirmé la détention de certains « compatriotes » dans les locaux de la PJ à Libreville. Le procureur a affirmé que parmi les détenus certains sont suspectés d’avoir mis le feu et d’autres sont de simples témoins. Elle a précisé que pour des raisons d’enquête, la Loi gabonaise autorise la détention d’un individu jusqu’à huit (8) jours même s’il s’agit d’un témoin. Aussi selon elle, les avocats et les parents des détenus ont le droit de voir leur proche.
La chaîne a aussi diffusé le témoignage d’un individu, suspect dans cette enquête, arrêté par les forces de l’ordre. Ce dernier affirme avoir fait parti du plan de l’incendie de l’ambassade du Bénin. Tout aurait été préparé par les leaders du front uni de l’opposition. Il a cité Zacharie Myboto, Jean Eyéghé Ndong, Paul Marie Gondjout… ce témoin a aussi avisé que des armes circuleraient pour semer le trouble lors des obsèques d’André Mba Obame.
Lundi, des leaders du Front et deux avocats ont essuyé le refus de rencontrer les détenus. Arrêtés depuis samedi, les parents aussi n’avaient pas encore pu les voir jusqu’à hier. Avec l’intervention du procureur, il est possible que cette situation change.
