Le décès d’André Mba Obame occupe la Une de plusieurs publications de la presse gabonaise de ce lundi. Des doutes planent et l’on ignore encore comment se dérouleront les obsèques autour de cette mort qui risque de faire parler d’elle durant de longues semaines…
“L’union’’
Le premier quotidien gabonais désavoue une rumeur relayée par un confrère la semaine dernière. Des ragots ont fait état du refus du quotidien d’accorder ses pages aux hommages à André Mba Obame. Ce matin le journal affirme qu’il n’en ait rien.
“La Griffe’’
« Une mise à mort parfaitement programmée », a titré le satirique au sujet de la disparition d’André Mba Obame. Ce journal estime que contrairement à ce qu’affirme l’opposition, la mort de ce leader politique viendrait de son propre camp. L’ancien candidat à la présidentielle de 2016 aurait commencé sa maladie dès son adhésion au rang de l’opposition. L’empoisonnement aurait eu lieu lors de son séjour au siège du PNUD à Libreville, laissent penser nos confrères.
“Nku’u le messager’’
L’hebdomadaire évoque lui aussi le décès de Mba Obame mais sous l’angle des obsèques avec le souhait de leur tenue sur la place de Rio à Libreville que le Front uni de l’opposition a émis lors d’une conférence en fin de semaine dernière. En tant qu’homme de la lutte pour la Liberté, ses compagnons estiment que sa dépouille doit être exposée au pied du monument de la Tolérance. Mais le journal conclu qu’il reste à savoir si les autorités donneront leur accord.
“Le Mbandja’’
C’est une sorte d’hommage à André Mba Obame qui apparaît en première page. Nos confrères affirment qu’il est difficile de dire si L’opposant est mort « les grands esprits diront qu’il a rejoint l’éternité ou les éternités. Et pourtant l’homme a bien quitté le monde des vivants ». Le journal, sur sa Une, a titré : « Je ne peux choisir ni comment mourir, ni quand… » une citation du disparu.
“La Nation’’
C’est un soupçon qu’évoque ce journal sur sa première page à propos des décès de Mba Obame et de Rose Francine Rogombé : « Doit-on toujours laisser ces “étrangers’’ liquider les gabonais pour régner en maître absolus dans ce pays ? ». Nos confrères disent qu’un certain poison circulerait depuis quelques temps pour tuer des hommes politiques.
