L’annonce a été faite, par Moukagni-Iwangou, président du Front de l’opposition pour l’alternance à la faveur d’une conférence de presse tenue le 16 avril à la Chambre de commerce de Libreville. Une date reste à définir. Il en a profité pour rejeter la responsabilité du Front dans les débordements du 12 avril dernier.
Les membres du Front ont animé cette conférence de presse afin de réagir par rapport au climat politique actuel au lendemain de l’annonce du décès d’André Mba Obame (AMO) le 12 avril dernier à Yaoundé au Cameroun. Sur les débordements survenus après cette annonce, le président Moukagni-Iwangou a signifié que " le Front et l’Union Nationale ont constaté avec regret, que certains compatriotes se sont laissés aller à des débordements particulièrement dommageables pour de nombreux compatriotes, et pour la haute représentation d’un pays ami, notamment le Bénin, à qui nous exprimons notre solidarité".
Il a par ailleurs déploré le fait que " sans attendre les conclusions de l’enquête, le régime a désigné le Front et l’Union Nationale, comme responsables de ces exactions qu’il entend poursuivre par les voies de droits". Par cette déclaration, le Front et l’Union Nationale ont exprimé leur "vive indignation devant la légèreté de l’accusation". Le président du Front a aussi dénoncé le fait que le régime interdit l’accès aux médias de service public "seuls outils aptes à prévenir tout trouble à l’ordre public".
En guise de conclusion, Moukagni-Iwangou a signifié que " l’opinion nationale et internationale mérite de savoir, les causes profondes de la maladie contractée par André Mba Obame, qui avait été diagnostiqué en bonne santé par dire d’experts pour l’élection présidentielle de 2009, et qui a subitement engagé un processus de dépérissement dès qu’il a affiché son hostilité face au régime".
