La Société Gabonaise de Transport (SOGATRA), fait son bout de chemin, malgré les difficultés rencontrées au quotidien, si l’on peut se réjouir de sérénité qui y règne depuis l’arrivée de Alain-Paul Ndjoumbi Ossamy l’actuel Directeur Général, mais beaucoup reste à faire. La société a engager un plan de restructuration depuis 2013 afin de satisfaire aux besoin des clients et surtout des équipes qui travaillent chaque jour à donner le meilleurs.
Dans un entretien qu’il a accordé au journal l’Union, Alain Paul Ndjoumbi Ossamy a reconnu que sa boîte ne génère pas de profits, même si les différents responsables restent «conscients des efforts consentis par l’Etat», et qu’il leur revient de «faire preuve d’ingéniosité dans l’optimisation de (leurs) ressources propres». Cette entreprise para publique a pour objectif d’«assurer un transport public dans les meilleures conditions de sécurité, de confort et à moindre coût», le ticket des usagers est fixé à un tarif dit «social» depuis une trentaine d’années.
Ce qui n’est pas pour arranger les affaires de la société, bien que cette politique plaise au plus grand nombre. Or, souligne Alain-Paul Ndjoumbi Ossamy, «en dépit de la contribution de l’Etat qui se chiffre aujourd’hui à 6,5 millions de francs pour couvrir principalement les charges salariales, les ressources propres dégagées ne permettent pas de supporter la totalité des charges». Aujourd’hui l’entreprise mène une réflexion interne, afin de voir comment initié des nouvelles stratégies au sein de la boite, ceci pour un meilleur rendement. Car les années des grèves à répétition a SOGATRA sont un lointain souvenir pour les agents, un gage que tient à maitrise l’actuel équipe dirigeante.