LIBREVILLE - Le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Bilié-By-Nzé a annoncé ce mercredi à Libreville, au cours d’une conférence de presse, que la justice française a levé la saisie de l’avion présidentiel, le Boeing 777-200 des forces armées gabonaises arraisonné en France depuis le 25 février 2015.
"La justice française vient de donner raison aux autorités gabonaises en procédant à la levée de la saisie de l’avion gabonais", déclaré le porte-parole.
"Cette affaire, comme nous le disions, n’était que judiciaire et ne présentait nullement des imbrications politico-diplomatiques comme voulaient le faire croire une certaine opinion politique, certains médias tant nationaux qu’internationaux ainsi que certains réseaux sociaux", a-t-il fait remarquer.
Pour Alain Claude Bilié-By-Nzé, cette décision de la justice française, est consécutive aux arguments présentés par l’Etat gabonais suite à l’arraisonnement de l’avion.
Les autorités gabonaises avaient introduit un recours pour dénoncer cette décision de justice car, cet avion sous immatriculation militaire ne pouvait être saisi en application des conventions qui nous lient à la France dans le domaine des transports aéroportuaires, a rappelé Alain Claude Bilié-By-Nzé, soulignant par ailleurs que les autorités gabonaises avaient également démenti un quelconque lien entre l’acquisition, l’exploitation de cet avion et l’affaire TRAVCOM.
Le 25 février 2015, le Boeing 777-200 immatriculé TR-K-PR des Forces Armées Gabonaises avait été saisi à l’aéroport d’Orly en France, à la suite d’une action en justice intentée par une société suisse.