Le journaliste-écrivain français, auteur du livre «Nouvelles Affaires africaines – Mensonges et Pillage au Gabon» portant des accusations contre Ali Bongo, a été mis en examen par la justice française, le 9 avril 2015, à la suite d’une plainte.
Visiblement, «l’affaire Péan» consécutive à la publication du livre «Nouvelles affaires africaines – Mensonges et pillages au Gabon» n’a pas fini de faire couler encre et salive. Selon le site de l’hebdomadaire Jeune Afrique, «l’écrivain et journaliste français Pierre Péan a été mis en examen dans une affaire de diffamation par la justice française». Citant Me Delphine Meillet, conseil du président de la République, le média affirme que «le 9 avril, l’auteur de «Nouvelles affaires africaines» a été convoqué, en compagnie de Sophie de Closets, directrice de la publication de Fayard, son éditeur, par la juge d’instruction Nathalie Turquey qui leur a notifié leur mise en examen».
La mise en examen de Pierre Péan intervient à la suite d’une plainte déposée par Ali Bongo en novembre 2014, après la publication du livre du journaliste-écrivain français. Selon toute vraisemblance, cette plainte aurait trait aux affirmations du journaliste-écrivain sur la fraude électorale orchestrée en 2009 par les institutions en faveur d’Ali Bongo, candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) et sur son implication supposée dans l’attentat dont avait été victime Jean-Pierre Lemboumba Lepandou en janvier 1992 et la mort de Georges Rawiri, premier président du Sénat.
Quoi qu’il en soit, l’opinion s’attendait à ce que cette plainte porte également sur l’état-civil d’Ali Bongo voire sa filiation, Pierre Péan ayant, à la suite d’autres personnalités, affirmé qu’il serait, en réalité, un enfant adoptif recueilli par Omar Bongo Ondimba durant la guerre du Biafra et surtout qu’il aurait falsifié un acte de naissance pour pouvoir se porter candidat à la présidentielle de 2009.