Le Gabon a récemment pris part aux travaux de la 59e session ordinaire de la Commission de la condition féminine de l’Onu-Femmes à New York. C’est la ministre déléguée à la Prévoyance sociale, Marie-Françoise Dikoumba, qui s’est fait l’écho des politiques gabonaises en matière de promotion des femmes au cours de ces assises.
Ainsi, à travers une déclaration, elle a fait état des avancées du Gabon depuis la Déclaration de Beijing de 1995. Vingt ans après, selon le membre du gouvernement, les progrès en faveur de la promotion de l’équité et l’égalité entre les hommes et les femmes se sont matérialisés par diverses actions dans la reconnaissance de nombreux droits. La création d’un département ministériel en charge de la promotion de la femme, la mise en place des points focaux dans les différents ministères, l’adoption en 2009 de la Stratégie nationale d’équité et d’égalité de genre (SNEEG), mesures d’accompagnement destinées aux femmes, l’organisation des ateliers et séminaires, la révision des cadres juridiques contenant des dispositions jugées discriminatoires et, surtout, la promotion aux postes politiques stratégiques et de prise de décision, dans l’optique du quota de 30% de participation de femmes, sont parmi ces décisions importantes. Toutes choses renforcées, depuis lors, par la décision du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, de proclamer 2015-2025, la décennie de la femme.
La représentante du Gabon a soutenu que notre pays s’attelle à «
la mise en œuvre des politiques visant à assurer non seulement l’autonomisation des femmes, mais avant tout, leurs droits à une vie digne, à l’abri de la précarité. Non sans indiquer que l’éducation, le droit à un travail décent, la réduction de la mortalité maternelle, le droit aux soins de santé et à la protection sociale sont autant d’éléments qui participent à la concrétisation de cette politique en faveur du sexe dit faible.
Occasion pour elle de saluer solennellement
« l’action dynamique et soutenue » de la première dame, Sylvia Bongo Ondimba et de la fondation éponyme qui «
œuvrent de manière constante en faveur des plus vulnérables, en particulier contre les injustices faites aux veuves. »
En outre, Mme Dikoumba a réaffirmé l’adhésion du Gabon à la Déclaration d’Addis-Abeba pour l’accélération de la mise en œuvre du Programme d’action de Beijing. C'est pour cela que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a insisté pour la réalisation immédiate de la Stratégie nationale d'investissement humain du Gabon (SIHG) dont l’objectif est de lutter contre la pauvreté, les inégalités et l’exclusion sociale.
Dans l’optique de l’adoption en septembre 2015, de l’agenda de développement post-2025, Mme Dikoumba a invité l’ensemble des pays à poursuivre et accentuer des actions fortes en faveur de la promotion des droits de la femme dont le rôle dans le processus de développement durable, a-t-elle estimé, est incontournable.
En marge de cette importante réunion, la responsable de la délégation gabonaise s’est entretenue avec plusieurs personnalités.