Estimant que l’attribution de l’organisation, en 2017, de la Coupe d’Afrique des nations de football au Gabon est «une bonne nouvelle pour l’économie, le social, la jeunesse…», le porte-parole de la présidence de la République s’est montré plutôt enthousiaste. C’était le 9 avril dernier dans le cadre de sa conférence de presse hebdomadaire.
Commentant l’attribution de l’organisation de la Can 2017 au Gabon par la Confédération africaine de football (Caf), le porte-parole de la présidence de la République n’a pas tari d’éloges. Se référant à la co-organisation de la Can 2012 avec la Guinée équatoriale, Alain-Claude Billie-by-Nzé a indiqué que cet événement avait permis d’enregistrer une croissance située entre 5 et 6%. Ce qui a eu le mérite de booster l’économie nationale avec notamment la construction de nombreuses infrastructures routières, hospitalières, sanitaires, sportives.
A travers l’attribution de cette nouvelle édition au Gabon, le porte-parole de la présidence de la République voit la reconnaissance de l’expérience du pays en matière d’organisation de grands événements. Reconnaissant que tout n’est pas parfait, il a précisé que d’autres efforts seront faits pour construire ou compléter les infrastructures, singulièrement dans les villes de l’arrière-pays. Il a expliqué qu’il existe aujourd’hui plus d’hôpitaux et de routes qu’en 2012. Une manière de répondre aux affirmations entendues çà et là, selon lesquelles le Gabon n’a pas les moyens de mener à bien ce projet.
Evoquant la récente visite du président de la République dans l’Ogooué-Maritime, il a souligné qu’il s’agissait de s’enquérir de l’état d’avancement de certains chantiers, en l’occurrence la route Port-Gentil/Omboué. A l’en croire, bientôt il sera possible de parcourir le Gabon, de Bitam à Mayumba ou de Makokou à Franceville, par voie terrestre.
La conférence de presse du 9 avril dernier, a par ailleurs permis à Alain-Claude Billie-by-Nzé d’évoquer le statut de la femme gabonaise. Revenant en effet sur la récente rencontre d’Ali Bongo avec des femmes cadres et l’annonce faite à Makokou de décréter la décennie 2015-2025, décennie de la femme gabonaise, il a estimé qu’il ne s’agit que la manifestation de la volonté du président de la République de voir l’Assemblée nationale compter au bas mot 30% de femmes et jeunes. L’objectif, a-t-il a rappelé au final est de faire en sorte qu’il n’y ait plus de textes discriminatoires à l’égard des femmes d’ici à 2025.