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Festival international de reggae d’Abidjan : Pascaline Bongo Odimba séduite par l’originalité d’Abi Reggae
Publié le vendredi 10 avril 2015   |  Le Sursaut




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La première édition du Festival international de reggae (Abi Reggae) a été ouverte hier jeudi 9 avril 2015 au Palais de la Culture de Treichville, à Abidjan. Sur le même site du Palais de la Culture, défileront jusqu’au dimanche 12 avril tous les artistes retenus.

Les artistes invités sont sur les bords de la lagune Ebrié, à l’exception de l’Ivoirien Tiken Jah et du Jamaïcain, Jimmy Cliff qui n’a pu faire le déplacement. Ce dernier a promis d’être à l’édition 2017, selon Dosso Moussa. Les invités dans leur ensemble ont répondu présents. Pascaline Bongo Odimba, marraine du festival, Julius Marcus Garvey (fils de Marcus Garvey), Olivia Grange, ex-ministre jamaïcain de la Jeunesse et du Sport. ‘’Pendant que le Président Obama est en visite en Jamaïque, je suis heureuse d’être en Côte d’Ivoire’’, a dit Mme Grange qui est à Abidjan à la tête d’une délégation de 64 personnes y compris les musiciens invités dont Morgan Heritage, le Dub poète Mutabaruka, Ki-Many Marley (fils de Bob Marley), les I-Threes, Third World…

«Le jour arrive enfin et le rêve devient réalité. Les difficultés n’ont pas manqué. Mais le rêve était plus fort», s’est réjoui Anzoumana Ouattara, le coordinateur du colloque, par ailleurs Doyen de l’Ufr des Lettres et Sciences humaines de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. Abi Reggae qui allie réflexion et musique, la marraine Pascaline Bongo Odimba s’est dite «admirative face à l’originalité du festival du concept de ce festival». Selon la marraine, la première édition du Festival international de reggae d’Abidjan permet de rassembler «pour des moments de partage et de convivialité fraternelle en vue d’offrir non seulement du plaisir musical mais, aussi la réflexion sur le sens de l’existence du peuple noir».

Parrainer un évènement est pour elle, un «choix lourd de symbole et de signification». Sur le plan personnel, admet Pascaline Bongo, ‘’j’ai un lien profond avec la musique qui unit les hommes au lieu de les diviser et qui permet le décloisonnement, source de fraternité entre les hommes’’. Aussi a-t-elle félicité le ministre Dosso Moussa, président d’honneur dudit festival d’avoir surmonté les doutes et les obstacles afin de réaliser ce rêve. «Celui d’un festival panafricain de reggae dans la capitale économique de Côte d’Ivoire, Abidjan», a-t-elle souligné.

Pour la marraine, la leçon à tirer d’Abi Reggae est la nécessité culturelle de la musique reggae aussi bien pour le continent africain que pour l’humanité toute entière.

L’enjeu principal du festival Abi reggae, précise Pascaline Bongo Odimba, ‘’est de rappeler à nos mémoires que le reggae a redonné confiance et espoir au peuple. Le reggae est une musique de libération et est un univers musical plein de générosité. C’est cette générosité que nous devons partager tout au long de cette semaine’’.

«Le concept du festival, dit-elle, est de mettre en place – avec le concours des intellectuels, la déclaration d’Abidjan’’. S’il ne se fait pas de doutes que les résultats du festival vont être connus de tous, Dosso Moussa veut le pérenniser. «L’ambition avec Abi Reggae est de faire d’Abidjan un lieu de pèlerinage», a traduit le président d’honneur, le ministre Dosso Moussa.

Du point de vue de Lazare Ki Zerbo qui intervenait dans le cadre de la première table ronde sur le panafricanisme, «les manifestations comme Abi Reggae si elles existent dans les autres pays permettront à la jeunesse de reprendre le flambeau».

La table ronde a eu pour objectif de donner des clés de compréhension du renouvellement du panafricanisme à partir de Marcus Garvey. «Construire le panafricanisme, c’est observer une minute de silence sur la barbarie qui est survenue récemment au Kenya tuant 148 étudiants», a témoigné Ibrahima Thioub, recteur de l’Université Cheick Anta Diop et président de séance du premier panel dont les échanges ont porté sur les expériences panafricaines, résistances et la reconnaissance. «Penser la culture c’est, bien sûr, cultiver la pensée. Repenser le colonialisme, c’est repenser l’état colonial. L’Afrique ne peut s’en sortir tant qu’il n’y a pas de paix. Il faut revoir notre façon de penser», a dit le professeur Ibrahima Thioub qui avait à ses côtés Alain Foka, Amzat Boukari – Yabara, Elikia Mbokolo, Kouamé Réné Allou.

Un avant-goût du festival sur le plan musical a été donné les Wisemen, l’orchestre du Parker Place qui a fait danser les Julius Garvey et toute.

Koné Saydoo



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