Libreville (Gabon) - Le conseil extraordinaires du Réseau des aires protégées d’Afrique centrale (RAPAC), tenu mardi et mercredi dernier à Libreville, a évincé le secrétaire exécutif de l’organisation le Camerounais Sébastien Kamga Kamdem, de ses fonctions et remplacé par le Gabonais Omer Ntougou, pour une période intérimaire de six mois.
Il est reproché à l'ex-secrétaire exécutif du RAPAC d'avoir détérioré le climat au sein de l'organisation.
Pour le ministre Equato-guinéen et président en exercice du RAPAC, la nomination de M. Ntougou pour assurer l'intérim, augure des lendemains meilleurs pour l'organisation environnementale régionale.
Pour sa part, le ministre gabonais délégué à la Forêt, Basile M'boumba, a demandé que durant cette période transitoire avant la désignation d'un nouveau secrétaire exécutif soit effectuée un audit, lequel permettra de ressortir les forces et les faiblesses du système actuel et renseignera sur les dispositions à prendre pour améliorer la performance de l'organisation.
Le RAPAC est en proie à une crise institutionnelle, financière et de bonne gouvernance, indique-t-on.
Le réseau des aires protégées d'Afrique centrale, un organisme qui s'occupe des aires protégées en Afrique centrale, essentiellement dans la forêt du bassin du Congo, regroupe le Cameroun, le Congo, la Guinée Equatoriale, le Tchad, Sao Tomé, la République démocratique du Congo (RDC), la Centrafrique et le Gabon.