Libreville, le 8 avril (NVG)- Les grèves à répétition au sein de notre administration et surtout des cours qui sont paralysé depuis quelques mois, interpellent le Conseil National de la Jeunesse Gabonaise (CNJG) qui vient de sortir de son silence à la faveur d’une rencontre élargie aux représentants des mutuelles universitaires et coopératives scolaires de Libreville. Il était question pour eux d’échanger avec la Dynamique Unitaire, pour le CNJG cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un dialogue dit «intergénérationnel». «Nous avons initié ces rencontres dans l’optique de comprendre la situation de blocage au niveau de l’éducation, dans un premier temps, et pour tenter de trouver ensemble des voies de sortie à cette crise qui n’a que trop duré», a expliqué le président du CNJG.
Cette rencontre intervient au lendemain de celui initié par Junior Ndong Ndong, chargé de mission du Président de la République le 1 avril dernier. C’est pour dire combien de fois cette situation dérange les autorités du pays, les enseignants de leurs côtés devraient, fléchirent pour sauver l’année scolaire qui tire progressivement vers la fin. Jean Remy Yama, le représentant de la Dynamique Unitaire dit regretter l’impact de la grève sur la jeunesse mais n’en a pas moins expliqué les enjeux du moment et leurs motivations, eu égard aux promesses du gouvernement.
Une jeunesse qui se trouve sacrifié au détriment des intérêts égoïstes des enseignants, l’Etat en a fait pour sauver cette année, les pédagogues doivent pensée à l’éducation de ses enfants, qui sont restés trop longtemps à la maison, et veulent renouer avec le chemin de l’école. Pour le bien de la nation, afin que demain nous ayons des cadres bien former, compétitif car l’émergence à l’horizon 2025 se fera aussi avec la jeunesse pas seulement avec les femmes. La jeunesse s’est l’avenir de demain.