Le Gabon organisera la Coupe d’Afrique des nations 2017. « C’est un succès pour le Gabon, un grand bonheur pour la jeunesse africaine », déclare Ali Bongo Ondimba. Cinq ans après la CAN 2012, le pays tout entier va se mobiliser pour accueillir le premier événement continental. Infrastructures, transports, énergie, réseaux de communication, services : la fête du ballon rond doit booster l’ensemble de l’économie.
En attribuant au Gabon l’organisation en 2017 de la 31e édition de la CAN, la Confédération africaine de football fait le choix de l’avenir en confiance. Tout un pays, tout un peuple, une coupe. « Ensemble, rassemblons-nous dès à présent pour offrir le meilleur de l’Afrique au monde », lance le Président de la République.
Dès l’annonce, survenue au Caire à la mi-journée, le Chef de l’État a confié sa fierté et sa joie de voir aboutir la candidature nationale : « La CAN 2017 est une chance. Cet événement permettra d’intensifier la diversification de l’économie et de booster les secteurs du BTP et des services. Je remercie la Confédération africaine de football d’avoir offert ce succès au Gabon et ce grand bonheur à la jeunesse africaine ».
L’accueil de dizaines de milliers de supporteurs, l’organisation des matches et des événements parallèles, la cohorte des sponsors et des personnalités, l’afflux des médias internationaux, la gestion des déplacements et du fret, dessinent le périmètre du défi et appellent d’ores et déjà les Gabonaises et les Gabonais à l’unité dans l’énergie et la créativité.
Depuis 2012, et la coupe coorganisée avec la Guinée équatoriale, en passant par l’édition 2015 qui vit le Gabon offrir un appui en matière de logistique des transports à ce même pays, organisateur remplaçant le Maroc, les autorités gabonaises entretiennent des relations de confiance avec les institutions sommitales du football africain.
Première réaction du côté des Panthères, celle de Pierre-Emerick Aubameyang : « Welcome back CAN2017 ! Un grand merci à notre président Ali Bongo Ondimba qui s’est battu jusqu’au bout pour l’avoir. Le peuple gabonais peut être fier d’accueillir une deuxième fois cet événement en peu de temps et celle-ci ne décevra pas car je sais que vous serez tous là pour vibrer avec nous ».