C’est l’absence d’une communication fluide entre employés gabonais et chinois sur les chantiers Ozouri qui est la base vie du pont Nkomi où résident les ouvriers du projet de construction de la route Port-Gentil/Omboué, constate notre correspondant.
Port-Gentil (Gabonews) : Les sites sur lesquels sont affectés les ouvriers chinois et gabonais dans l’Ogooué-Maritime pour les travaux de construction du tronçon routier Port-Gentil/Omboué connaissent des difficultés de communication.
Sur les chantiers d’Ozouri et du village BP aux environs de la ville d’Omboué sont répartis 538 travailleurs dont 100 gabonais sous-traitants. Malgré les 15 interprètes de la société CRBC, qui exécute les travaux, la réalité sur le terrain demeure depuis le lancement officiel en juillet dernier l’une des faces cachées du projet. « Nous ne comprenons pas » confie N.D, quand nous nous exprimons en français nos collègues chinois ne saisissent rien, explique-t-il.
En marge de la visite le 04 avril dernier du chef de l’Etat gabonais sur lesdits chantiers, des confrères se sont heurtés également à cette incompréhension. Pour la plupart de ces ouvriers chinois le niveau scolaire est faible. La direction du projet de construction de la route devant rattacher la commune de Port-Gentil à Omboué a programmé un plan d’apprentissage de français pour les travailleurs chinois, a indiqué Wang Wei Guo. La communication gestuelle a pris des racines sur les sites accueillant gabonais et chinois. La problématique de la communication entre employés de terrain vient s’ajouter aux conditions de travail déjà difficiles dans ces chantiers pilotés par CRBC.