LIBREVILLE - Le président Ali Bongo Ondimba a reçu mardi à déjeuner, 20 femmes d’horizons sociaux professionnels divers, pour échanger sur les préoccupations de la femme gabonaise, en prélude à la célébration de la journée nationale de la femme le 17 avril, a indiqué une source proche du président.
Ce déjeuner accordé à la vingtaine de femmes gabonaise a été l’occasion pour Ali Bongo Ondimba d’écouter et d’échanger avec ce panel composé de séniors, de cadres et patronnes d’entreprises, de professions libérales, de politiques et de sportives.
Cette rencontre fait écho à la Déclaration de Makokou du 23 mars 2015, au cours de laquelle le président a décrété 2015-2025, décennie de la femme gabonaise. Selon une source proche du président, des choses sont entrain d’être faites et des décisions mijotent actuellement. Mais, le président tiens à savoir davantage au contact des premières concernées.
Ali Bongo Ondimba a compté parmi ses invités des femmes illustres dont, chez les séniors, Agathe Okoumba d’Okwatsegue, Honorine Nzet Biteghé, Cécilia Ndjavé Ndjoye, Lucie Ikapi, Honorine Ngou,la mairesse de Ndende, Maïté Mapangou et chez la jeune garde, la patronne des patrons, Madeleine Berre, l’architecte Aurore Cardot, la cadre multi-cartes, Pepecy Ogouliguende, la présidente de l’Association pour le Développement de la Dola Murim (ADDM), lauréate de Lauréat de la 16ème édition (2013) du grand prix du président de la République, Edith Massounga Delanglade, la responsable de la Commission du football féminin à la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT), Bérangère Minang.
Avec elles, le président a échangé sur les questions des droits de la femme en général et particulièrement sur la lisibilité et la représentativité des femmes aux postes de décision. En effet, malgré l’absence réelle de discrimination entre filles et garçons à l’école dès le plus jeune âge et dans les traitements salariaux, à diplôme égal, les femmes restent sous représentées dans le paysage politique et socio-économique. Elle représente environ plus ou moins de 10% à l’Assemblée nationale, au Sénat et au gouvernement.
Malgré de nombreux points marqués, dont le chiffre symbolique 52% de réussite pour les filles au Bac, la question de la parité homme-femme ne fait pas l’objet d’une attention particulière, même si on note la présence des femmes à de niveau de responsabilité très élevés comme la Cour constitutionnelle, présidé par Marie-Madeleine Mborantsuo, le Sénat dirigé successivement par deux femmes dont Lucie Milebu Aubusson ep. Mboussou l’actuelle présidente et Mme Rose Francine Rogombe, présidente de la République par intérim en 2009.
Si son agenda le permet, le président recevra un autre panel de femmes, a indiqué un conseiller d’Ali Bon Ondimba.
LPM
Le Président de la République échange avec les femmes actives au cours d’un déjeuner débat Publié le: 7/4/2015 |