Disant devoir poursuivre l’œuvre entamée par son prédécesseur, le nouveau président de la Ligue nationale de football (Linaf) a officiellement pris ses fonctions le 1er avril dernier.
Brillamment élu le 27 mars dernier, Brice Mbika Ndjambou a officiellement pris ses fonctions de président de la Ligue nationale de football (Linaf). La cérémonie de passation des charges s’est tenue le 1er avril dernier à Libreville, au siège de la Linaf. Faisant montre de fair-play, le président sortant a félicité son successeur. «C’est l’occasion d’adresser pour moi mes vives félicitations à M. Mbika à la suite de sa brillante élection. Comme je le lui ai dit il y a quelques jours, il arrive à la tête de la Linaf grâce aux efforts du travail qu’il a consenti», a déclaré Joël-Anicet Birinda.
Le nouveau président de la Linaf a, pour sa part, placé son mandat sous le signe de la continuité et du travail. «J’estime que c’est la continuité, j’en suis convaincu. Je le disais déjà lorsque nous battions campagne et je le rappelais à tout le monde que si Birinda ou Mbika était élu, cela ne changerait pas grand-chose, car c’est l’œuvre entamée qui continue. Avec toutefois des améliorations dans ce qui n’a pas marché», a-t-il lâché, avant de poursuivre : «Nous sommes au service du football gabonais et entendons que celui-ci sorte vainqueur dans nos actions de tous les jours et au terme de notre olympiade». Brice Mbika Ndjambou aura-t-il les coudées franches pour mener à bien son projet ? Dans le milieu du football, il se murmure déjà que le nouveau président n’était pas le favori de la cellule football de la présidence de la République, qui lui préférait Joël Birinda. Simples bruits de couloir ou fait avéré ?
Qu’à cela ne tienne, les présidents de clubs avaient affiché, le jour du vote, leur préférence, le sortant n’étant plus en odeur de sainteté à leur goût. Les responsables de clubs, notamment celui de Mangasport, ont déjà été formels avec le nouveau président. «Je suis content de sa victoire, mais qu’il fasse attention car, le maçon Mbika sera jugé au pied du mur. S’il n’arrive pas à s’en sortir, qu’il sache que c’est nous, les électeurs, qui le mettrons à la porte», avait lancé Rodrigue Gnamalengoungou. Le ton est donc donné.