Publié sur le blogs.mediapart.fr, un communiqué daté du 6 avril 2015 et signé par Jean Dorell Matoumba Matoumba, présenté comme le président du Comité d’organisation, annonce pour le 10 avril prochain, le congrès ordinaire de la branche «légaliste» l’Union du peuple gabonais (UPG).
Les choses semblent s’accélérer au sein de l’Union du peuple qui annonce pour le 10 avril 2015 son congrès. Les dernières semaines ont pourtant été tumultueuses au sein de cette formation politique où la guerre de leadership est loin de s’estomper depuis la mort de son président-fondateur, Pierre Mamboundou, en 2011.
Dans le communiqué susmentionné, Jean Dorell Matoumba Matoumbe, présenté comme le président du Comité d’organisation du premier Congrès ordinaire de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), «invite les militantes, militants et sympathisants du Pati à prendre part au premier Congrès ordinaire qui se tiendra au gymnase d’Oloumi, le 10 avril 2015, à partir de 9 heures». «Le Comité d’Organisation appelle le peuple de l’U.P.G et les amis du président Pierre Mamboundou à apporter leurs contributions matérielles et financières pour la réussite de cet événement», ajoute ce communiqué qui précise que la «présence de tous est vivement souhaitée».
S’il n’y a pas plus d’informations dans ce communiqué, il reste que ce congrès ordinaire devrait s’étaler du 10 au 13 avril prochain, à Libreville. Un événement qui semble vivement attendu par les militants, avant la présidentielle de 2016 à laquelle cette formation politique entend prendre part, comme «un parti créé pour diriger le Gabon». Entre temps, Bruno Ben Moubamba, appartenant à ce qui est considéré comme le noyau dur chargé d’organiser ce congrès, est vu comme le prochain président de l’UPG- légaliste.
Récemment, des remous et non des moindres ont été enregistrés au sein de ce parti, à la suite des intentions du secrétaire général, Bruno Ben Moubamba, de présider aux destinées de l’UPG et de se porter candidat à l’élection présidentielle en 2016. Il a été suspendu de ses fonctions pour six mois, avant de réagir à son tour pour destituer Mathieu Mboumba Nziengui, le secrétaire exécutif.
