En effet, après le tollé provoqué par l’un de ses ex-hiérarques, Jean Ping, le vent de la discorde a décidé de souffler cette fois sur le toit de la branche jeunesse de France, en proie aux soubresauts.
Les deux mois d’exercice de la camarade Rose Kpatchavi Ogouebandja et son équipe du bureau fédéral de l’Union des jeunes du parti démocratique gabonais en France (UJPDG-France) ont semblé pénibles pour les apprentis politiciens au point de nécessiter une démission groupée de la tête de cette fédération.
«Quand je prenais des initiatives, on me disait toujours que je ne respecte pas la hiérarchie alors que j’ai un grand respect pour elle. Je n’avais pas donc de marge de manœuvre dans l’exercice de mes fonctions. Et pire encore on m’a imposé un bureau handicapant et non opérationnel. Voilà pourquoi j’ai décidé de claquer la porte de l’UJPDG-France», a déclaré la représentante adjointe Europe et Amérique du Conseil gabonais des chargeurs à Paris, Rose Kpatchavi Ogouebandja, relayé par le journal en ligne Gabonews.com.
Au-delà de son renoncement au poste de Déléguée Fédérale par intérim de l’UJPDG en France, pour lequel elle a été plébiscitée le 18 novembre dernier, la camarade Rose Kpatchavi Ogouebandja, garantit sa fidélité indéfectible au parti de masse. «Je reste toujours au PDG, je vais servir mon parti avec la même détermination, la même énergie et la même volonté, mais comme une simple militante. Je n’ai pas besoin d’un titre quelconque pour servir mon parti», a-t-elle assuré.
«Que mon départ ne mine pas le moral de la nouvelle équipe. Je sais que mon successeur va ramener l’apaisement au sein du groupe», a-t-elle conclu, allusion faite à Ludovic Moungala, un proche du délégué national, Vivien Amos Makaga Pea, connu pour son dynamisme, efficacité et son amour pour le parti créé par feu président Omar Bongo Ondimba.