LIBREVILLE - Le Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec) du Gabon a menacé mardi à Libreville devant la presse, d’entrer en grève "illimitée" si les enseignants vacataires des universités et des grandes écoles bénéficiaient des même avantages que les universitaires.
De source syndicale, les chefs d’établissements ont par le passé fait preuve "de laxisme, de copinage, voire de mandarinat" en permettant à certains vacataires de percevoir les avantages liés au corps des enseignants à l’exemple de la Rip.
Autre acte jugé déviant par le Snec, le fait que certains de ces vacataires pouvaient se présenter sur les listes d’aptitudes au Cames.
En mars 2013, le gouvernement avait tapé du point sur la table à travers une circulaire qui interdisait de telles pratiques.
"Cette rigueur affichée par les autorités gouvernementales a permis d’extraire de la liste des bénéficiaires de la Rip près d’une centaine de vacataires", précise le président du Snec., Jean Remy Yama
Selon M. Yama, le gouvernement serait sur le point de revoir sa position en tenant compte d’un décret signé par le Président Omar Bongo Ondimba, donnant droit à certains de ces enseignants des droits qu’ils ne mériteraient pas.