Promu ministre de la Jeunesse et des Sports lors de la composition du nouveau gouvernement, le 28 janvier 2014, Blaise Louembé a tenu à deviser avec les présidents de toutes les 18 fédérations qui font la vie sportive au Gabon.
La salle de réunion du Comité national olympique du Gabon situé au complexe sportif du Stade de l’Amitié d’Angondjé, au Nord de Libreville, a servi de cadre à une prise de contact entre le nouveau détenteur du portefeuille de la Jeunesse et des Sports, Blaise Louembé, et tous les patrons des fédérations sportives du Gabon.
C’était donc l’occasion pour les uns et les autres d’étaler, devant le patron des Sports, leurs préoccupations majeures. Pour l’essentiel, celles-ci tournaient, entre autres, autour de la problématique des infrastructures à Libreville et à l’intérieur du pays, la formation des formateurs et le retard récurrent dans le décaissement des fonds alloués à l’organisation des compétitions nationales et internationales.
Répondant à toutes ces doléances, Blaise Louembé a réitéré l’idée selon laquelle l’Etat s’attèle à redorer le blason du sport au Gabon. Mieux, «le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a donné des instructions fermes au gouvernement afin de faire en sorte que le Gabon figure parmi les grands pays de sport au monde» a rappelé le nouveau ministre des Sports. Et de rassurer ses interlocuteurs que tout sera mis en œuvre afin que la pratique du sport, par toutes les parties, se fasse aux normes internationales. Enfin, M. Blaise Louembé a annoncé le renouvèlement du contrat de performance, gage d’une vision assez claire et nette des moyens dégagés par l’état.
Du fait de toutes ces bonnes intentions du nouveau patron du Sport, nombreux se sont demandés si le fils de Koulamoutou sera l’ange tant attendu par les populations pour voir enfin le sport gabonais décoller dans des sphères internationales, entendu que la majorité des présidents des fédérations ne sont là que pour la gestion des deniers publics. Sinon comment comprendre que des présidents de fédérations puissent réclamer la construction des sièges sociaux de leur organisme à un ministre des Sports alors qu’il existe bel et bien pour cela d’autres sources de financement en provenance des instances internationales des sports ?
En tout cas, le nouveau ministre a du pain sur la planche s’il veut se démarquer et marquer des points dans un secteur qui n’est pas toujours mû par la gagne et le besoin de porter haut les couleurs du Gabon.