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Santé: La main-d’œuvre non permanente exige une hausse de sa prime de logement
Publié le lundi 10 fevrier 2014   |  Gaboneco


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© Gabon News par DR
Centre hospitalier régional d’Oyem (CHRO)


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Au cours d’une assemblée générale organisée samedi 8 février, les agents de la main-d’œuvre non permanente des hôpitaux publics réunis au sein du Syndicat national de la main d’œuvre non permanente de la santé (Synamonps) sont montés au créneau pour exiger une hausse de leur prime de logement.Considérés comme personnel vacataire et payé à la tâche, les agents de la main-d’œuvre non permanente des hôpitaux publics envisagent de réclamer de meilleures conditions de vie et de travail auprès des nouvelles autorités de tutelle.

Au cours d’une assemblée générale organisée samedi 8 février au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Libreville, ces derniers ont exigé par la voix de Deuce Amédé Moussavou, président du Synamonps, que leur prime de logement passe de 18.000 F CFA à 80.000 F CFA.

« La main-d’œuvre non permanente vit avec des salaires de 100.000 F CFA, voire 80.000 F CFA. Les agents sont mal logés pendant que certains directeurs disposent de grosses cylindrées. Pourquoi toujours marginaliser la main d’œuvre non permanente? Nous voulons aussi bénéficier d’une prime de logement plus élevée, comme tous les autres employés qu’elle soit à 80.000, 75000 ou 50.000 F CFA, pourvu qu’on nous l’augmente », a déclaré le président du Synamonps.

Ils ont également exigé leur affiliation à une structure bancaire afin d’éviter les détournements de salaire dont plusieurs d’entre eux auraient déjà été victimes.

« On nous a trop volé d’argent en nous payant sur fonds propres. Cela a occasionné des détournements de salaires. Nous voulons interpeller le Chef de l’Etat et le gouvernement, en l’occurrence le ministre de tutelle afin que nos membres ne soient plus payés sur fonds propres », a rajouté Deuce Amédé Moussavou.

A cela s’ajoutent les difficultés d’accès à la formation. En dépit du fait que certains soient titulaires d’un Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) ou du Baccalauréat, leur intégration à l’Institut National de Formation d’Action Sanitaire et Sociale (INFASS) est toujours impossible malgré les assurances du ministre de tutelle sortant, le Pr Léon Nzouba.

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