Selon un récent communiqué du ministère congolais des Postes et Télécommunications, le Gabon et la République du Congo ont signé, le 6 février dernier, un mémorandum d’entente sur l’interconnexion des deux pays.
Un communiqué publié par le ministère congolais des Postes et Télécommunications, le vendredi 7 février 2014, rapporte qu’à la faveur du forum «BuildAfrica» consacré aux infrastructures en Afrique qui se tient actuellement à Brazzaville, le Gabon et la République du Congo ont signé, le 6 février dernier, un mémorandum d’entente sur l’interconnexion des deux pays. L’accord qui clos une discussion entamée depuis plusieurs mois, devrait se matérialiser courant de l’année, indique le communiqué. D’autant plus que « les financements sont prêts, les cahiers des charges sont établis, les appels d’offre seront lancés d’ici 15 jours et les marchés devront être signés d’ici là avec les adjudicataires ».
Ainsi, le ministre congolais des Postes et Télécommunications, Thierry Moungalla et l’ambassadeur du Gabon au Congo, Barthélémy Ongayi, ont tenu à établir officiellement les bases d’un partenariat d’entente sur les liaisons à fibre optique censées relier les deux pays de la sous-région et parvenir, à terme, au projet commun d’une réduction effective de la cassure numérique existant entre le continent africain et d’autres parties du monde. De ce fait, ce mémorandum qui fixe les modalités d’interconnexion entre le Congo et le Gabon, «partira de Pointe-Noire-Binda-Lékoko et, du côté du Gabon, de Bakouba-Franceville, et remontera par le chemin de fer sur Libreville. Ainsi, elle assurera l’interconnexion entre le Sud-Est du Gabon et le Nord du Congo, de manière à relier les deux capitales entre elles », souligne le communiqué.
Par ailleurs, indique-t-on, « après la signature de cet accord, les deux pays vont attendre que les spécifications techniques soient établies, les raccordements, les protocoles d’intervention », avant les premiers coups de pioche pour tirer le génie civil entre les points d’attache des réseaux dans les pays respectifs jusqu’à la zone frontalière. Le financement de ce raccordement devrait d’ailleurs être assuré par la Banque Mondiale dans le cadre du projet Central African Backbone (CAB).