Le président Ali Bongo Ondimba a pris part, hier à Tunis, aux côtés de plusieurs autres chefs d’État de pays arabes, africains et européens, à la cérémonie solennelle d’adoption de la nouvelle Constitution tunisienne, étape marquante de la transition démocratique que vit ce pays berceau du «Printemps arabe».
Votée le 26 janvier dernier, après plus de deux ans de débats houleux et de crises politiques, trois ans après la révolution qui a renversé le président Zine El Abidine Ben Alile, le nouvel acte de naissance de la Tunisie (berceau de la révolution arabo-musulman) a été solennellement adopté par le peuple tunisien hier, au siège de l’Assemblée constituante (Parlement) de ce pays. Plusieurs dirigeants du monde étaient de la partie pour rehausser cet évènement majeur de la vie politique tunisienne. Il s’agit entre autres, de François Hollande, le seul pour le continent européen, Ali Bongo Ondimba, le roi du Maroc Mohamed VI, les présidents tchadien, libanais, mauritanien et sénégalais, l’émir du Qatar, le Premier ministre koweitien. Le chef du gouvernement algérien.
En tournant le dos à la charia, cette nouvelle Constitution tunisienne marque, pour plusieurs observateurs, l’engagement de la Tunisie à progresser dans la voie démocratique. Elle garantirait la liberté de conscience, l’égalité des droits et la parité homme-femme.
Pour le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, il s’agit là de sa première visite officielle dans ce pays depuis son accession à la magistrature suprême, au-delà des différentes rencontres qu’il a déjà eues avec son homologue tunisien, Moncef Marzouki, à l’occasion des assemblées générales de l’Union africaine, à Addis-Abeba (Éthiopie) et des Nations unies à New York. Les deux États entretiennent une excellente relation diplomatique vieille de 28 ans, traduite dans plusieurs domaines d’activité parmi lesquels l’éducation. Ainsi, Libreville compte accueillir dans les prochains mois et pour la prochaine année scolaire, un nombre important d’enseignants tunisiens des matières scientifiques pour les lycées et collèges du Gabon.
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