Située en plein cœur de Libreville, la route du quartier Lalala-à-gauche, dans le 5e arrondissement, est dans un état très peu honorable. Une situation assez gênante pour les automobilistes mais aussi pour les habitants de cette zone très peuplée où se côtoient des personnes de nationalité différentes.
Un grand trou devenu une gigantesque mare avec les eaux des pluies. Mais surtout, le problème est sans doute lié au manque d’entretien de cette voie traversant un vieux quartier de la capitale gabonaise. Les chauffeurs qui passent par cette route de Lalala-à-gauche font appel à toute leur habileté de conducteur pour ne pas abimer leur véhicule.
Les habitants de cette zone semblent ne plus savoir à quel saint se vouer. Certains ont confié que cet état de leur principal chemin a généré la hausse du coût du taxi. Les transporteurs en commun, pour la plupart, refusent de s’y risquer. Ceux qui acceptent exigent un tarif élevé.
La circulation, quant à elle, est au ralenti pour que chacun puisse passer sans causer de dégât. Les véhicules y plongent comme dans une rivière, traversent l’eau et ressortent à tour de rôle. Camions, particuliers, taxis, véhicules de luxe, tous y passent…
Malgré que de nombreux kilomètres aient été bitumés dans le pays, des routes de Libreville et plusieurs autres à l’intérieur attendent leurs travaux de modernisation.
Lalala à gauche est un des plus vieux quartiers de Libreville. Il s’agit d’une zone divisée en secteur ; Lalala-à-gauche, Lalala-à -droite, et Lalala-Dakar. Cette dernière partie doit son nom à une colonie de sénégalais venue au Gabon pour participer à la construction du chemin de fer sous l’ère Omar Bongo Ondimba. Ces derniers s’y installèrent et y demeurèrent jusqu’à nos jours.