Le Gabon espère toujours voir le joueur de l’Olympique de Marseille rejoindre les rangs de la sélection nationale de football, en dépit de son refus d’honorer sa convocation pour la Coupe d’Afrique des nations (Can) en janvier dernier.
En dépit du refus de Mario Lemina de rejoindre la sélection gabonaise de football, l’encadrement des Panthères espère toujours s’attacher ses services. «Avec le sélectionneur Jorge Costa, nous l’avions en effet rencontré. On a eu son accord. Il nous a clairement dit oui. Après notre entrevue, il a davantage joué avec son club et a peut-être commencé à espérer l’équipe de France», a révélé le manager général de la sélection nationale à France Football. Comme beaucoup de nations africaines, le Gabon puise au maximum dans le réservoir des binationaux pour tenter d’être compétitif. Après avoir attiré Pierre-Emerick Aubameyang et plus récemment Frédéric Bulot, les Panthères ont ciblé, depuis quelque temps, le joueur de l’Olympique de Marseille, sacré champion du monde en 2013 avec les U20 français.
Retenu en décembre dernier parmi les 23 joueurs pour la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2015, le jeune milieu de terrain, né à Libreville il y a vingt-et-un ans, a finalement décliné, démentant tout accord avec le Gabon. Une volte-face que Daniel Cousin impute à l’influence de son père. «J’étais allé voir son père à Paris, je lui ai expliqué que le Gabon pouvait valoriser la carrière de son fils. Je l’ai également rappelé par la suite, mais je n’ai pas eu de nouvelles. Je sais aussi que son père devait rencontrer les dirigeants marseillais», a-t-il lâché. Qu’à cela ne tienne, le Gabon, victorieux du Mali (4-3) après avoir tenu en échec la Biélorussie (0-0) lors de la trêve internationale, continue d’espérer, le joueur ayant fait un appel du pied lors de son passage à Lorient pour disputer les Jeux olympiques à Londres avec le Gabon. «L’équipe de France, ce n’est pas facile d’y aller, et puis il faut s’imposer, poursuit Cousin. Avec nous, il aurait l’opportunité de jouer et même d’être un cadre. Je sais qu’il viendra, c’est une question de temps». Toutefois, a-t-il averti : «On ne va pas non plus attendre qu’il ait trente ans !»
.jpg)
.jpg)
