Sa liaison amoureuse passée avec Bon Marley et son amour pour la musique jamaïcaine viennent de plaider en sa faveur. La sœur aînée d’Ali Bongo sera la marraine de la première édition de cette rencontre musicale qui se tiendra du 9 au 12 avril prochain au Palais de la culture de Treichville.
Les récents soubresauts intervenus dans la vie de la sœur aînée du président de la République, à savoir sa désignation comme principal responsable de la note de Travcon AG et l’affaire Blue Mendel, ne sont pas de nature à gâcher son plaisir. Férue de musique reggae, Pascaline Mferri Bongo a été choisie par le ministre ivoirien Dosso Moussa pour parrainer la première édition du festival international de reggae d’Abidjan, dont il est l’initiateur.
Le choix de cette amante du roi du reggae, Bob Marley, a été favorisé par l’ultime documentaire de Kévin MacDonald sur la plus grande star musicale jamais produite par le Tiers-monde, «Marley – The definitve history» dans lequel intervient la marraine de l’Abi-Reggae. «Nous sommes rentrés dans le réseau et nous nous sommes rendus au Gabon la voir pour lui présenter le projet», a expliqué Dosso Moussa, relayé par abidjan.net. «Elle nous a écouté. Et après elle s’est mise à parler et à parler. Elle a abordé les questions sur sa relation avec Bob Marley que je ne dévoilerai pas ici. Au finish, elle a accepté d’être la marraine», a-t-il confié.
Au sujet de cette initiative en apparence simple, qui devrait nécessiter la présence de la marraine en Côte d’Ivoire, La Lettre du continent y voit une opportunité pour Pascaline Mferri Bongo de «s’entretenir avec Alassane Ouattara et Guillaume Soro». Réputée proche des réseaux jamaïcains, la fille aînée d’Omar Bongo Ondimba l’est aussi des plus hautes autorités ivoiriennes, contrairement à l’ancien président, Laurent Gbagbo dont les relations avec son président de père n’étaient pas des plus cordiales. Le parrainage de la première édition du Festival international de reggae d’Abidjan (Abi-Reggae), tombe donc à point nommé. «Elle devrait profiter de cette escale musicale pour demander au président de l’Assemblée nationale (ivoirienne) d’initier une médiation avec son frère Ali Bongo, dans le dossier lié à la gestion de l’héritage de leur père décédé en 2009», pressent la lettre confidentielle. Mais rien n’est officiel jusque-là.
Cette grand-messe qui va être le lieu d’échanges entre mélomanes africains autour du reggae sera marquée par un colloque sur quatre thèmes dont le panafricanisme, le rastafari, l’univers musical reggae, l’histoire et les figures du reggae. Les panélistes annoncés sont : Hélène Lee, Indiana Cristiana, Julia Monasy, Lazare Ki Zerbo et l’un des fils de Marcus Garvey. Pendant quatre jours, des sommités mondiales telles que Jimmy Cliff, le poète Mutabaruka, le producteur Chris Blackwell, Morgan Heritage, mais aussi des dignes représentants du continent, notamment, Alpha Blondy et Tiken Jah, Ismaël Isaac, Kodjo Antwi, Takana Zion, Black Mojah, Ras Goody Brown … se relaieront sur le podium.
