Au cours d’une réunion tenue le 5 février dernier au siège du Parti démocratique gabonais (PDG), le délégué national de l’UJPDG a annoncé les prochaines universités dites d’été du parti au pouvoir. Port-Gentil, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Maritime accueillera ces assises organisées pour les jeunesses de ce parti.
C’est au cours d’une réunion pendant laquelle le délégué national de l’Union des jeunes du parti démocratique gabonais (UJPDG) est revenu sur l’actualité politique du pays et des différents projets engagés par le chef de l’Etat en faveur de la jeunesse et pour la réduction de la pauvreté que le choix de la commune de Port-Gentil pour la tenue des prochaines universités d’été a été annoncé. Ainsi, la ville, longtemps dite frondeuse en raison du nombre important de personnalités s’y réclamant de l’Opposition et des mémorables émeutes politiques qui y ont été enregistrées, accueillera la deuxième édition de ce rassemblement consacré à la discussion, au débat et aux propositions concrètes de la jeunesse gabonaise aux autorités du pays.
Soulignant sa préoccupation quant à l’aboutissement et à la réussite de cette nouvelle édition après celle de Koula-Moutou en août 2013, le délégué national de l’UJPDG, Vivien Amos Makaga Pea, a annoncé qu’elle se tiendra en août 2014. «Pour ce faire, des commissions ont été créées pour préparer ces assises», a-t-il indiqué à l’assistance composée des membres du bureau national de l’UJPDG, des délégués provinciaux, communaux et fédéraux. La prochaine rencontre devrait, en effet, traiter des sujets liés à la prise en compte des jeunes par le gouvernement en place. L’emploi et l’intégration des jeunes, l’éducation et la réduction de la fracture sociale devraient notamment apparaître en bonne place lors des échanges.
Par ailleurs, le délégué national de l’UJPD a tenu à réagir par rapport à la récente sortie de Jean Ping. Sans doute parce que l’ancien président de la Commission de l’Union africaine est originaire de l’Ogooué-Maritime dont Port-Gentil est le chef-lieu, le jeune leader politique, non sans l’égratigner au passage, a déclaré : «Le Gabon est un pays démocratique. Chaque citoyen est libre de ses opinions. Le PDG est constitué d’hommes et de femmes libres. On y entre librement, on en ressort librement. […] Il n’y a donc là rien qui puisse donner des insomnies aux autorités en place, lesquelles sont plutôt mobilisées pour répondre par des actes à la détresse sociale de nos concitoyens» Mais l’on l’assure à l’UJPDG, «le cas Ping» ne sera certainement pas une question discutée lors des prochaines universités d’été. «Des personnalités plus hautes en couleur ont fait comme lui auparavant», indique-t-on au sein du parti d’Ali Bongo.