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Reforme du cadre fiscal : favoriser l’investissement
Publié le vendredi 3 avril 2015   |  L'Union


Le
© Autre presse par DR
Le président Ali Bongo Ondimba donne le top départ des assises nationales de la fiscalité
Jeudi 26 mars 2015. Alibreville. Les locaux du stade de l’Amitié sino-gabonaise ont accueilli le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba à l’occasion de l’ouverture des premières assises nationales de la fiscalité.


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Comme pour démontrer, s'il en était encore besoin, l'intérêt qu'il accorde à la refonte complète du système fiscal national afin d'en faire un véritable levier de croissance et de développement, le Chef de l'État Ali Bongo Ondimba a tenu personnellement à présider la cérémonie solennelle d'ouverture des premières Assises nationales de la fiscalité (ANF), ouvertes, hier, au stade de l'Amitié, dans la commune d'Akanda dans le nord de Libreville.

En effet, pour les besoins de financement du Plan stratégique Gabon Émergent, « il est nécessaire que soient prises des mesures pertinentes afin de sécuriser les recettes budgétaires, favoriser l'investissement privé et la compétitivité des entreprises, et améliorer le climat des affaires», a indiqué le président de la République. Telles sont les raisons fondamentales à l'origine de l'organisation des présentes Assises nationales de la fiscalité, a déclaré le chef de l'État.

Ces premières assises doivent impérativement déboucher sur des résultats palpables. C'est pourquoi, aux participants nationaux et internationaux venus d'horizons divers, le président Ali Bongo Ondimba a schématisé en ces termes, la substance et les nervures de la feuille de route qui doit alimenter les réflexions des spécialistes sur la fiscalité réunis à Libreville : « La simplification de notre système, son adaptation aux évolutions en la matière, sa stabilisation dans le temps, de même l'élargissement de l'assiette doivent être au centre de vos débats afin de garantir à l'État les moyens de financement de ses politiques publiques, tout en encourageant les investissements », a-t-il dit.

On comprend mieux pourquoi Ali Bongo Ondimba a insisté pour que les recommandations issues de ces assises éclairent la communauté nationale sur la mise en cohérence de la structure de notre système fiscal avec les objectifs socio-économiques à lui assignés.

Pour sa part, le ministre de l'Économie, de la Promotion des Investissements et de la Prospective, Régis Immongault a expliqué que les réflexions des participants, engagés dans la modernisation du cadre fiscal doivent aller à l'essentiel. Le cadre fiscal actuel ne répondant plus aux enjeux relatifs à la mise en œuvre de la vision du président de la République quant au développement du Gabon, il convient de discuter de la mise en œuvre d'un cadre fiscal moderne, attractif, permettant à la fois, de sécuriser les recettes fiscales, d'une part, et de favoriser l'investissement privé et la compétitivité des entreprises, d'autre part.

La démarche prescrite par le président de la République devrait être participative, inclusive en ce que cette concertation doit associer toutes les parties prenantes : ensemble des administrations, organisations patronales, universitaires, partenaires au développement et toute personne intéressée par les questions fiscales.

Comme l'a présenté le directeur général des Impôts, Joël Ogouma, ces assises vont comporter cinq ateliers de réflexion autour des thèmes suivants : la fiscalité des ménages, la fiscalité des entreprises, la TVA et les incitations fiscales, et l'administration fiscale où il sera question de passer au crible les procédures et s'atteler à la modernisation de l'administration fiscale.

En termes techniques, les assises ont démarré avec la communication en plénière du représentant de la Banque mondiale, suivie de celle du Fonds monétaire International. Certaines administrations des finances et des impôts des pays invités (France, Maroc, Rwanda) ont partagé leurs expériences de réforme du cadre fiscal. Toutes aussi enrichissantes, les communications de la Confédération patronale gabonaise et celle de l'Association des experts comptables du Gabon.

Innocent M'BADOUMA

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