Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki- Moon a appelé, jeudi, la communauté internationale, à œuvrer pour l’intégration des personnes atteintes des troubles du spectre autistique, à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme célébrée le 2 avril de chaque année, indique un communiqué de presse parvenu à l’AGP.
L’autisme, selon les spécialistes, est un trouble sévère et précoce du développement de l’enfant apparaissant avant l’âge de trois ans. Il est caractérisé par un isolement, une perturbation des interactions sociales, des troubles du langage, de la communication non verbale et des activités stéréotypées avec restriction des intérêts.
Pour le secrétaire général de l’ONU, la journée d’autisme, peut aussi donner aux parents le courage d’envisager des thérapies précoces et être l’occasion de promouvoir la participation à part entière des autistes à la vie en société. Il a par la suite, plaidé auprès des décideurs politiques, afin que les établissements scolaires et les entreprises publiques et privées puissent ouvrir leurs portes aux enfants autistes.
"Nous encourageons les services publics et les entreprises petites ou grandes à réfléchir davantage à la manière dont elles perçoivent les personnes souffrant d’autisme, à prendre le temps de s’informer sur leur condition et à leur donner la possibilité de vivre une vie pleine", a déclaré Ban Ki-Moon, rassurant que les personnes qui souffrent d’autisme ont un énorme potentiel.
"Même dans les pays où le problème de l’autisme est le mieux connu, plus de 80 % des adultes qui en souffrent sont sans emploi", a-t-il édifié.
Mais, a-t-il nuancé, l’accès au travail des autistes, ne sera possible que si l’on prévoie des formations professionnelles adaptées et l’offre d’un soutien adéquat pour que ces personnes puissent intégrer avec succès le monde du travail.
Le secrétaire général de l’ONU a souligné que l’Assemblée générale des Nations Unies a souhaité davantage que les possibilités soient offertes aux personnes souffrant de l’autisme. D’où, la proclamation du 2 avril comme journée mondiale de sensibilisation à l’autisme.
Passée sous silence au Gabon, cette journée est une occasion de mieux comprendre et maîtriser les contours de la maladie.
L’Assemblée générale de l’ONU a demandé, en cette circonstance, que des formations soient dispensées aux administrateurs de services publics, aux prestataires de services, aux prestataires de soins et aux soignants, aux proches et aux non-spécialistes, pour faciliter l’intégration des personnes souffrant de l’autisme dans la société, afin qu’elles puissent réaliser pleinement leur potentiel, rappelle-t-on. conclu.
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