Récemment décrétée, la période du social du septennat du président Ali Bongo Ondimba semble avoir véritablement démarré au sein de son cercle décisionnel. Une semaine après la publication du nouveau contrat social, Sylvia Bongo Ondimba, première dame du Gabon, a transmis au président Ali Bongo le rapport final d’études et de préconisations de la stratégie d’investissement humain du Gabon.
Préoccupée par la détresse sociale des Gabonais, la première dame Sylvia bongo Ondimba s’est attelée, avant-hier, à transmettre, à qui de droit, le rapport final d’études et de préconisations de la stratégie d’investissement humain du Gabon.
La réalisation de ce document stratégique qui pose un diagnostic de la pauvreté au Gabon et propose par la même occasion, un certain nombre de pistes pour lutter efficacement contre le phénomène de la précarité et de l’inégalité sociale, fait suite à la décision du Conseil des ministres du 14 octobre 2013, portant prévision d’une politique d’aide sociale au Gabon au regard du système actuel devenu opaque et inopérant.
Sylvia Bongo Ondimba a choisi d’appartenir à la catégorie de ceux qui pensent et affirment qu’on peut détruire la misère. «Remarquez-le bien, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire», a-t-elle précisé. Et de poursuivre que : «les législateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matière, tant que le possible n’est pas fait, le devoir n’est pas rempli».
La première Dame a choisi à cet effet d’être le porte-parole des Gabonais. «J’ai choisi d’être la voix des sans-voix. J’ai choisi d’être la voix de ces mères, de ces enfants, de ces anciens, de tous ceux qui se sentent oubliés et d’être le relais de leurs quotidiens, de leurs espoirs et de leurs rêves».
Qualifié de document directeur, la stratégie d’investissement humain du Gabon a pour but de guider et coordonner l’action sociale du président de la République via le gouvernement, pour mener une lutte acharnée contre la pauvreté, la précarité et les inégalités sociales en constante croissance, en vue de réduire considérablement la proportion des Gabonais économiquement faibles.
Élaboré sous la supervision de la première dame, Sylvia Bongo Ondimba, avec le support méthodologique du cabinet McKinsey, cabinet international à l’expertise reconnue, ce rapport sera ensuite présenté au Parlement, à la classe politique, aux syndicats, aux ONG ainsi qu’aux autres forces vives de la nation gabonaise.
