Un séminaire de sensibilisation sur les droits de l’enfant a ouvert ses travaux dans l’amphithéâtre du centre de perfectionnement pédagogique Vincent de Paul Nyonda de Mouila (sud) en présence du gouverneur de la province de la Ngounié, Michel Mouguiama qu’assistait le directeur d’académie provinciale, Maurice Ngadi et de nombreux encadreurs du milieu scolaire.
Le gouverneur de la province de la Ngounié, Michel Mouguiama a rappelé que le Gabon a signé un certain nombre de conventions relative aux droits de l’homme, notamment celui des enfants et la charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant. Par ces conventions a-t-il poursuivi, le Gabon a l’obligation de donner effet à toutes ces dispositions par la sensibilisation, la formation et le renforcement des capacités de tous les acteurs impliqués dans la promotion et la protection des droits de la personne, en particulier de l’enfant.
Les experts de la direction générale des droits l’homme conduit par Anicet Gervais Ondo Nguema, directeur de la protection des droits de l’Homme, ont fait trois communications aux participants notamment, celle concernant le contexte de l’étude menée par le gouvernement gabonais en 2010, les causes, les manifestations des violences et les conséquences en milieu scolaire par M. Paul Alexis Sima Minko, directeur du centre de documentation des droits de l’Homme, puis, l’exposé du cadre juridique en République gabonaise par Mme Oniane, chef de service de la législation à la direction générale.
A l’issue de ce séminaire, M. Anicet Gervais Ondo Nguema a indiqué qu’à terme il est attendu l’élimination de toutes formes de violence où les enfants sont victimes, quelque soit l’endroit. C’est-à-dire, dans les familles, les prisons, les commissariats, les brigades doivent éradiquer des violences faites aux enfants.
Ce séminaire de sensibilisation a été initié par la direction générale des droits de l’homme à l’intention des chefs d’établissements scolaires primaire et secondaire, des censeurs, des surveillants généraux, des travailleurs sociaux ainsi qu’aux infirmiers des lycées et collèges. Il rentre dans le cadre d’une étude faite par le gouvernement gabonais en 2010 avec l’appui de l’Unicef. Une étude qui a révélée que les enfants sont en milieu scolaire, familial, communautaire à la fois victimes et auteurs de plusieurs types de violences.