Au Gabon, les données disponibles et incomplètes du fait de l'absence de véritable registre du cancer de population indiquent que le nombre de nouveau malade est en croissance continue, passant de 183 nouveaux malades en 2000 à plus de 1000 nouveaux malade en 2008.
Toutes les tranches d'âges sont touchées mais la fréquence de ces cancers augmente avec l'âge surtout à partir de 50 ans. Les cancers les plus fréquents, tous sexes confondus sont par ordres d'importance 19,4°/° cancer du col de l'utérus cancer ORL 17,6 %, Lymphomes malins non hodgkiniens, 12,9°/° et le cancer du sein 11%.
A l'instar de nombreux pays en voie de développement au Gabon les cancers du sein et du col de l'utérus constituent un véritable problème de santé publique du fait de leur fréquence élevés. Selon GLOBOCAN(2008), ils représentent respectivement 25% et 13% de l'ensemble des cancers féminin.les retards de diagnostic et de prise en charge de ces deux cancers contribuent à une mortalité élevés.
Afin de promouvoir la santé des jeunes filles et des femmes gabonaises, une action de prévention contre ces deux cancers est indispensable. Des études ont monté que la mise en place d'un programme de détection précoce, pourrait réduire, à moyen et long termes, de 25% le taux de mortalité.
A ce jour, trois structures hospitalières permettent de diagnostiquer le cancer au Gabon; Les services d'histopathologie de la faculté de médecine, hôpital d'instruction des armées Omar Bongo Ondimba et l'Institut de cancérologie de Libreville.
Pour combattre le cancer au Gabon et les inégalités d'accès aux traitements, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille en soutient au ministère de la santé et avec l'appui de fondation Lalla salma prévention et traitement des cancers, a mis en place un programme ambitieux de lutte contre le cancer grâce aux efforts conjugués des différents partenaires. Les résultats sont déjà visibles.