L'individu qui s'exprime ci-dessous est conseiller du "président" Bongo, qui l'est devenu en 2009 à la suite d'un coup électoral.
«Je suis un homme en colère, écœuré par ce qui se trame actuellement au sein du PDG du Woleu-Ntem. Même si la traîtrise de nombreux militants PDG du Woleu-Ntem ne surprend personne, cette province a toujours été le bastion du judaïsme, antichambre du salafisme».
M. Ogandaga, conseiller à la Présidence de la République gabonaise, est un antisémite affiché.
Il n'y a pas qu'en France qu'il y a des relents d'antisémitisme. Plutôt que de contester une élection municipale qu'il ne pouvait que perdre dans les communes du Woleu Ntem, le parti-Etat menace, fait du tribalisme, du racisme et de l'antisémitisme. Le régime gabonais n'a donc aucune valeur à défendre.
Tous les fangs du Gabon doivent donc se sentir la cible du clan occupé à piller le Gabon.
Discrédité auprès des populations gabonaises de toutes les provinces, ce qui sauve encore ce régime est que l'on fasse encore appel à lui au niveau international pour les conflits en Centrafrique et au Mali. Curieuse situation d'un Etat dont les prétendus dirigeants sont délégitimés à chaque consultation électorale, mais dont la contribution est attendue dans la diplomatie internationale;
Cette situation n'enlève rien à son illégitimité et à la violence avec laquelle il exerce le pouvoir.
Il ne reste plus que la presse anglaise pour dénoncer les comportements du clan Bongo qui tente de se rapprocher de la famille royale afin de se donner une respectabilité qu'il n'a pas.
Le conseil exécutif du Mouvement civique du Gabon exige la démission immédiate de M. Ogandade toute fonction à la présidence de la République et la publication par voie de presse de ses excuses au peuple gabonais.
Mengue M'Eyaà
Présidente du Conseil exécutif Mouvement Civique du Gabon