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Fonds africain de l’énergie renouvelable : la Bad investit 25 millions de dollars
Publié le jeudi 6 fevrier 2014   |  Le Soleil


Donald
© Autre presse par DR
Donald Kaberuka, président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD)


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Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé, une prise de participation de 25 millions de dollars au capital du Fonds africain de l’énergie renouvelable (Faer) et confirmé la mobilisation de 39,5 millions de dollars auprès d’autres bailleurs. Cela va permettre d’investir dans des projets d’énergie renouvelable en Afrique subsaharienne.
Le Fonds africain de l’énergie renouvelable (Faer) est un fonds de capital-investissement, qui investit dans des projets d’énergie renouvelable (d’envergure modeste et moyenne) en Afrique subsaharienne (à l’exclusion de l’Afrique du Sud), et vise une capitalisation totale de 150 à 200 millions de dollars. Selon un communiqué qui nous est parvenu, le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé, une prise de participation de 25 millions de dollars au capital Faer et confirmé la mobilisation de 39,5 millions de dollars auprès d’autres bailleurs. Cela va permettre d’investir dans des projets d’énergie renouvelable en Afrique subsaharienne.
En effet, cette décision de la Bad est motivée par le fait que les ressources annuelles nécessaires à l’adaptation au changement climatique et à la mise en œuvre de solutions à faibles émissions de carbone en Afrique atteindraient, selon les estimations, entre 22 et 31 milliards de dollars d’ici à 2015. Or, s’il y a un besoin urgent de fonds d’investissement dédié aux énergies renouvelables et qui cible l’Afrique subsaharienne, seuls quelques fonds panafricains destinés aux infrastructures sont aujourd’hui en mesure d’investir dans les technologies propres, indique ce document.
Fort de cela, le Faer compte jouer un rôle important dans la canalisation de flux de capitaux privés vers les industries de production d’énergies propres en Afrique, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre actuelles. Ainsi, en investissant dans des technologies propres, le Fonds aidera les gouvernements à atteindre leurs objectifs en matière d’énergies propres et d’émissions de carbone, tout en contribuant à créer des emplois, à générer des revenus, à améliorer tant la qualité que la quantité des prestations, et à augmenter les recettes publiques.
D’après le communiqué, le Fonds africain de l’énergie renouvelable a été conçu pour répondre aux besoins d’investissements et faire effet de levier afin d’attirer des investissements supplémentaires, nécessaires pour créer des industries durables dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique subsaharienne. La Bad a joué un rôle essentiel dans la conception de ce fonds, dans sa structure et le choix du gestionnaire notamment. De plus, la Banque est l’un des promoteurs et investisseurs de référence du Faer, au côté du Fonds des énergies durables pour l’Afrique (Sefa) qui fournira 25 millions de dollars sous forme de prise de participations. Par ailleurs, le Sefa contribuera à hauteur de 10 millions de dollars au financement de la facilité d’appui au projet. Le Fonds pour l’environnement mondial (Fem) investira quant à lui 4,5 millions de dollars, provenant d’un programme de partenariat public-privé géré par la Bad, apprend-t-on dans le document.

Elhadji Ibrahima THIAM

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