Libreville, Les travailleurs de la fonction publique burkinabè sous la bannière de l’unité d’action syndicale sont allés en grève les 4 et 5 Février 2014.
Ils demandent le respect des préalables entrant dans le cadre des négociations portant sur la relecture de la grille indemnitaire. Si à l’issue de cela, le gouvernement ne réagit pas, ces derniers menacent de passer à l’étape supérieure.
Ils ne sont pas contents de la façon dont se déroulent les négociations sur la relecture de cette grille. Pour cela, ils ont observés un mot d’ordre de grève de 48h les 4 et 5 de ce mois à Ouagadougou, précisément à la bourse du travail qui était pleine à craquer.
Mamadou Barro, porte-parole de la coordination de l’unité d’action syndicale a d’abord fait un bref rappel historique de la revendication qui reste axé essentiellement sur la relecture indemnitaire et mais également sur la réforme que le gouvernement souhaite apporter sur ce sujet.
Une présentation actuelle des négociations avec le gouvernement et des perspectives a mis fin à sa communication et marqué le début des échanges.
Il s’agit de lutter contre la vie chère et dans l’objectif de renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs que l’unité d’action syndicale a pris en charge les préoccupations indemnitaires que les syndicales des différents secteurs d’activités de la fonction publique ont formulées à cet effet.