Dans le cadre de la journée de la Fédération internationale de football association (Fifa), le Gabon et le Maroc s’affronteront, en match amical, le 5 mars 2014 à Marrakech (Maroc). Chose curieuse : à un mois de cette rencontre, aucune de ces deux équipes n’a de sélectionneur.
Pour ce retour à la compétition après une longue période sans match, même si elles ont participé au récent Championnat d’Afrique des nations de football (Chan 2014) en Afrique du Sud et à la Coupe de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), les Panthères du Gabon, depuis leur défaite (1-0) du 7 septembre 2013 contre le Burkina Faso, ne savent pas toujours qui sera assis sur leur banc en tant que coach le jour de ce match.
Depuis des mois, du côté de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), les réunions du Comité de normalisation du football gabonais se multiplient en vue de désigner le futur entraineur du Gabon, en vain. Les choses sont si floues que même les initiés déclarent ne rien y comprendre.
Si quelques noms circulent (Le belge Georges Leekens, le Français Pierre Lechantre, le gabonais Claude-Albert Mbourounot) jusqu’ici, rien n’indique que la nomination de l’entraineur du Gabon interviendra à temps pour lui permettre de superviser cette rencontre mais également les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football 2015 qui se déroulera au Maroc.
Côté marocain, également, la Fédération, gênée aux entournures, a fait savoir qu’elle procède «à une consultation des cadres techniques» déjà sous contrat avec elle. Les deux pays ont d’ailleurs de nombreux points communs. Au Gabon comme au Maroc, la Fifa est intervenue pour invalider l’élection d’un nouveau président de la Fédération. Depuis avril 2013 pour Libreville, et depuis novembre 2013 pour Rabat, les instances du football sont aux mains de représentants de transition. Et le provisoire a tendance à durer dans les deux pays, ce qui ne favorise pas la prise de décisions rapides concernant le remplacement des sélectionneurs remerciés pour insuffisance de résultats.