Libreville – Le buzz sur la toile à propos d’une supposée illégalité du remplacement de Raymond Ndong Sima par le Pr daniel Ona Ondo au poste de premier ministre du Gabon avait laissé penser que par cette agitation de ses sympathisants, le karatéka de Bangos s’était mis en position de combat face au président de la république.
Mais en réalité, il n’en est rien. Il s’est plutôt agi d’envolées des thuriféraires généralement plus royalistes que le roi, et pour le cas d’espèce, plus à coté de la plaque que leur chef, qui lui n’a pas hésité à honorer la cérémonie de passation de service avec son successeur et en toute convivialité, sans déclaration, ni attitude disconvenante.
En effet, l’illégalité n’était pas une, le président de la république étant détendeur du pourvoir de nomination du premier ministre de sa propre initiative, c’est-à-dire, en dehors des cas de démission, de vote défiance ou de motion de censure.
De sorte que l’ancien premier ministre qui est un nouveau député PDG (Parti Démocratique gabonais, au pouvoir) pourrait donc être le représentant de cette génération d’élus PDG au bureau de l’Assemblée nationale pour une stratégique représentation intergénérationnel, Guy Nzouba Ndama et Raymond Ndong Sima à la tête de l’hémicycle. Reste à régler les questions procédurale du vote des membres du bureau de l’Assemblée nationale qui intègreraient d’autres pesanteurs qui ne rendraient pas de toute évidence l’accession de Ndong Sima à la vice présidence de l’assemblée nationale.