Le Parti Démocratique Gabonais (PDG) traverse depuis quelques mois une zone de turbulences dans la capitale provinciale de la Ngounié (sud). Les militants, hauts cadres et certains hiérarques du parti, ont fustigé tour à tour, dans salle polyvalente du complexe administratif du chef lieu de la province de la Ngounié (sud), la politique de « l’exclusion, de la division et de l' intolérance » qui sème désormais la confusion et le doute dans les rangs des militants du parti au pouvoir depuis 46 ans.
« L’unité à tout prix pour les pédégistes de Mouila », c’est donc l’essentiel du message lancé par l’ensemble des pédégistes (militants, structures du partis aux cadres et aux hiérarques du parti de la province de la Ngounié, dont la dynamique unitaire semble menacée.
Pour les notables ainsi que pour les jeunes du parti, la situation telle que constatée par les militants de base laisse apparaitre au grand jour « la présence des clans et autres exclusions » par d’autres responsables du PDG, au motif qu’ils ne seraient pas originaire de Mouila pour faire la politique.
Toute chose que Richard Mamouaka Mombo, cadre du parti, a relevé, rappelant aux nombreux militants ayant effectué le déplacement, que PDG a toujours œuvré pour l’unité nationale. « Mouila étant la vitrine de la Ngounié, la ville appartient à tous. Nous disons donc à nos grands d’arrêter avec la pensée unique», a martélé Mamouaka Mombo.
Pour l’honorable Pauline Olive Louembet, « Il ne s’aurait être question de parler des clans et d'exclusion et de divisin au sein du PDG à Mouila » car le Distingué Camarade Ali Bongo Ondimba, ne s’aurait toléré cet état de fait, d’autant plus que la présidentielle arrive dans deux ans.
La même réflexion a été développée par le secrétaire provincial du PDG, Fidele Pango paraphasant un homme politique africain, : « Mes frères, malheur à l’homme politique seul » , a-t-il prévenu. Avant de renchérir : « Mouila est la vitrine de la province nous devons forger une dynamique unitaire afin de préparer les élections présidentielles dans deux ans. Il est admissible que nous partons à cette échéance électorale avec une épine au pied. Nous sommes tous de Mouila, sur les 13 ethnies que compte la province nulle n’est supérieure à l’autre, tous sont représentés au chef-lieu de province. Evitons donc l’exclusion, œuvrons pour le rassemblement, l’unité, la concorde, le dialogue pour accompagner Ali Bongo dans la politique de l’émergence. Nous sommes là pour construire et non pour détruire», a-t-il martelé.
