Depuis quelques mois, les agents de Gabon Telecom réunis autour du Syndicat national des télécommunications (Synatel) sont en grève, ils réclament les meilleures conditions de travail. Dans une communication adressée aux médias dernièrement, le syndicat dit que la direction générale de l’entreprise se refuse à prendre en compte les revendications contenues dans le cahier des charges déposé le 17 février dernier.
Qui porte essentiellement sur le paiement d’une prime relative à la mutualisation, l’harmonisation de la grille salariale et la cession de 5% du capital de l’Entreprise au personnel. Pour le secrétaire général du Synatel, «personne ne fait rien face à l’intransigeance de la direction générale de Gabon», déplore-t-il. Martin Essono estime en effet avoir été lâché par le gouvernement «parce qu’il s’est attaqué au fleuron des intérêts marocains dans notre pays», avant de revenir en détail sur chacun des points de revendications. Autant de point qui installe le malaise au sein de cette société, qui enregistre chaque année des grèves à répétition, pour le Synatel l’Etat gabonais préfère sauvegarder les intérêts marocains au Gabon.
«Alors que les revendications du Synatel relèvent du droit… Maroc télécom ne veut pas respecter les lois et règlements en vigueur dans notre pays», a regretté un agent de Gabon Télecom. Ce qui sera certainement difficile pour que le gouvernent Gabonais ait une oreille attentive aux problèmes que posent les agents de Gabon Telecom pourtant pour une cause noble pour l’avenir de l’entreprise, mais surtout pour l’avenir des emplois des Gabonais de cette société.