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« Je n’ai absolument plus rien à voir avec les autorités en place », dixit Jean Ping
Publié le mardi 4 fevrier 2014   |  Gabon Eco


Jean
© Autre presse par DR
Jean Ping, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine


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Jean Ping, ancien ministre des Affaires Etrangères sous l'ère Omar Bongo Ondimba et ancien président de la Commission de l'Union Africaine (UA) de passage à Libreville, a décidé de rompre le silence et affirme avoir rompu tout contact avec les autorités en place. A Libreville depuis quelques jours, Jean Ping, invité à faire une déclaration sur «l’Union Africaine et les droits de l’Homme» au séminaire atelier du mouvement dit des «Souverainistes», un courant créé par les anciens de l'Union Nationale (UN) dissoute, a décidé, samedi 1er février, de rompre le silence qu’il s’était imposé depuis son départ de l’UA en 2012. Après avoir démenti l’annonce de sa candidature au poste de secrétaire général de la Francophonie, relayée par la presse locale et internationale, Jean Ping, ancien ministre des Affaires Etrangères sous l'ère Omar Bongo Ondimba, a annoncé sa rupture définitive avec les autorités actuelles du Gabon.

« Il est clair, très clair, très très clair, que je n’ai absolument plus rien à voir avec les autorités en place », a-t-il martelé.

Pour justifier sa position, Jean Ping affirme n’avoir pas été soutenu par les nouvelles autorités gabonaises lorsqu’il briguait un second mandat à l’Union Africaine.

De plus, il accuse, sans les nommer, certaines personnalités qui auraient tout fait pour empêcher son cabinet d'affaires (Ping Consulting) de travailler en partenariat avec le Gabon.

« J’ai créé un bureau de consulting et on a tout fait pour que je ne travaille pas avec le Gabon. Même mes enfants on leur a dit : exilez-vous ! Je me suis dit qu’il est mieux que je n’aie plus rien à faire avec des gens comme ça. Donc, je travaille partout ailleurs, sauf au Gabon et je gagne bien ma vie», a rajouté Jean Ping.

Interrogé sur une éventuelle candidature à la présidentielle de 2016, il a rétorqué : « Notre président s’est-il déjà déclaré candidat ? Pourquoi n’allez-vous pas lui demander à lui d’abord ? »

Sur le sujet des recours envisageables en cas d’exactions et de violations des droits de l’Homme lors des élections de 2009, Jean Ping s’est délesté de toute formule diplomatique.

« Pour les morts de Port-Gentil, qu’avez-vous fait ? Vous avez saisi qui ? Le représentant de l’UPG à Bruxelles a saisi la cour Européenne des droits de l’Homme et je peux vous rassurer que ça fait beaucoup de mal. Qu’est-ce que vous attendez ? Croyez-vous que ça tombera du ciel ? Les cours n’ont pas le droit de s’autosaisir. Il faut les saisir.

Elles ne peuvent pas aller chercher les affaires. A partir de ce moment-là, il faut faire ce qu’on doit faire. Il n’est jamais trop tard. Qui a gagné les élections présidentielles anticipées d’août 2009 ? Vous avez encore des doutes ? », a-t-il répondu en questionnant à son tour l’assistance.

Est-ce le début d'une mini-révolution politique? Pour certains, ça en a tout l’air !

Le diplomate qui signe sa rupture avec le pouvoir en place a profité de cette occasion pour annoncer la sortie de son prochain livre publié aux Editions Michalon et intitulé "Éclipse sur l’Afrique, fallait-il tuer Kadhafi ?".

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