Libreville (Gabon) -Le championnat professionnel gabonais de football redémarre, samedi après-midi, après une interruption de dix mois, avec à l’affiche la confrontation, à Libreville, entre la formation de Mangasport de Moanda (sud-est), championne du Gabon, et celle du FC 105 de Libreville, qui retrouve l’élite après un tour en seconde division.
Deux autres formations de la capitale, Akanda FC (ex FC Sapins ) et Missile FC sont en lice pour jouer respectivement le Stade Migovéen de Lambaréné (centre) et Port-Gentil FC, un club de la capitale économique gabonaise.
Un premier report est déjà enregistré, celui du match qui devait opposer l’Union sportive de Bitam (USB), un club du septentrion gabonais, au CF Mounana, une formation du sud-est du pays.
Le versement tardif de la subvention de l’Etat, d’un montant mensuel de 420 millions de FCFA, est souvent responsable des arrêts intempestifs, à mi-parcours, du championnat professionnel, une épreuve que le Gabon expérimente depuis 2012.
Les quatorze clubs participants arrêtent généralement la compétition lorsqu’ils ne sont pas encore entrés en possession des 30 millions de FCFA que l’Etat, par le biais de la Ligue nationale de football professionnelle (LINAP), alloue à chacun d’entre eux.
Ils se trouvent alors dans l’impossibilité de financer l’hébergement et la restauration de l’équipe lors de ses déplacement, d’assurer les salaires des membres de l’encadrement technique et des joueurs qui perà§oivent chacun 4000 000 FCFA.
Ce n’est que la semaine dernière que l’Etat a débloqué les fonds ayant prrmis la reprise du championnat, interrompu depuis aoà»t dernier.
La compétition reprend alors qu’un nouveau président a été élu, vendredi, à la tête de la LINAFP où Brice Mbika Ndjambo a succédé à Joà«l Anicet Birinda.
Il revient au nouveau président de la LINAF la lourde mission notamment de trouver les ressources nécessaires à pérennisation du championnat professionnel, d’autant plus que l’Etat doit arrêter ses interventions en 2017.