Libreville - C’est aujourd’hui comme annoncé par Daniel Ona Ondo, premier ministre, lors de son allocution sur Gabon Télévision. Selon lui le gouvernement a beaucoup fait pour permettre aux enseignants de regagnés les salles classes. Les conditions que les enseignants grévistes avaient posés ont trouvé satisfaction pour certains et d’autres sont en voie de matérialisation.
S’exprimant sur son compte faceboock, Ali Bongo Ondimba, soutien son premier ministre «Cette mesure vise non pas à sanctionner l’ensemble des enseignants, mais uniquement ceux qui refusent de reprendre les cours, malgré les efforts fournis par le gouvernement», dit-il et ajoutant : «Payer les salaires des enseignants qui ne travaillent pas ne serait juste ni pour ceux de leurs collègues qui ont repris les cours, ni pour les contribuables et les parents d’élèves, encore moins pour les enfants». «L’année scolaire de nos enfants doit être sauvée. J’y engage à nouveau le gouvernement».
D’ailleurs dans son intervention sur les antennes de Gabon Télévision, Daniel Ona Ondo a bien expliquer la nouvelle méthode du gouvernement, qui vise à payer ceux qui dispensent les cours, et avoir une idée claire et ajoute qu’il s’agit de respecter la réglementation en vigueur en permettant le rétablissement de l’équité dans le traitement des agents de l’Etat. «Je tiens à préciser que la mise sur bons de caisse ne constitue pas une suspension de salaire ni une privation de traitement de l’agent public. Elle permet tout simplement à l’autorité de constater la présence effective de l’agent à son poste de travail», a-t-il expliqué. «Le gouvernement de la République constate, pour le déplorer que, depuis plusieurs mois, certains agents publics observent un arrêt de travail dont la conséquence, particulièrement grave, est la paralysie partielle de notre système éducatif. Cette situation qui compromet fortement l’avenir de nos enfants ne peut laisser le gouvernement que je dirige, sans réaction», précise-t-il. Daniel Ona Ondo s’est insurgé contre le fait qu’en dépit des nombreux appels lancés par les associations des parents d’élèves et les apprenants, «(les enseignants) persistent dans un radicalisme injustifié qui laisse penser que leurs motivations se trouvent ailleurs».
Le gouvernement a mis tout en œuvre pour que l’intégration des enseignants se fasse vite ce qui a été fait actuellement 2328 dossiers traités pour une mise en solde. Il est temps que les enseignants fassent aussi des efforts de leurs côtés pour que la sérénité reviennent au sein de la maison éducation, afin de sauvé cette année scolaire, qui tire doucement vers sa fin.