LIBREVILLE - L’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a annoncé samedi à Libreville sa rupture avec le pouvoir en place à Libreville sans pourtant annoncé qu’il sera candidat à l’élection présidentielle de 2016 dont l’actuel chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba est l’un des potentiels candidats.
"C’est très très claire que je n’ai plus rien à voir, absolument rien à voir avec les autorités en place", a déclaré M. Ping lors de sa première sortie publique au Gabon depuis la fin de son mandat à l’UA (2008-2012).
Jean Ping a fait ces remarques dans une conférence qu’il a anim ée à l’intention des militants de l’opposition gabonaise réunis au sein d’un courant politique dénommé "Les souverainistes".
Issu d’une mère gabonaise et d’un père immigré chinois, M. Ping a affirmé qu’il souhaitait prendre sa retraite politique après l’ UA mais de retour au pays, il a ouvert un cabinet international de consulting. Le pouvoir de Libreville n’aurait pas souhaité travaillé avec son cabinet.
Sous l’ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba, Jean Ping était plusieurs fois ministre. De 1999 à 2008, il a assumé les fonctions de ministre gabonais des Affaires étrangères. Il a quitt é ce poste pour l’Union africaine. Peu avant, de 2004 à 2005, il a assumé les fonctions de président de l’Assemblée générale de l’ONU.
M. Ping n’a cependant pas indiqué qu’il rentrait dans l’ opposition. Il n’a pas aussi annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2016 au Gabon.