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Les «Souverainistes» pensent le Gabon de demain
Publié le samedi 1 fevrier 2014   |  Gabon Review


André
© Autre presse par DR
André Mba Obame, secrétaire exécutif de la quasi-clandestine Union nationale (UN)


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Situés résolument dans l’opposition au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba et œuvrant pour une véritable démocratie au Gabon, les acteurs du mouvement «les Souverainistes», courant né au sein de l’Union nationale, sont réunis en séminaire atelier depuis le 31 janvier et ce jusqu’à cette fin de journée pour l’actualisation et la validation d’une plateforme politique visant la remise à plat du système institutionnel gabonais. Rongés par l’urgence de rendre le pouvoir au peuple qui est, à titre primordial et principal, le détenteur suprême de la souveraineté, les membres du gouvernement alternatif de l’opposant André Mba Obame, certains grands leaders de l’opposition, les acteurs de la société civile, les militants de la Diaspora gabonaise et certains citoyens réunis au sein du mouvement les Souverainistes, réfléchissent depuis hier à Libreville, sur les contours de la réforme profonde de l’État en vue de l’alternance politique au Gabon.

Inscrite dans le cadre des activités politiques des Souverainistes, mouvement qui appelle la tenue sans délai d’une conférence nationale souveraine, cette rencontre est, selon le président de séance, cadre municipal et acteur politique, Adrien Ivanga Adyayeno, une occasion pour eux de s’accorder sur les valeurs et les règles qui, au-delà des engagements partisans, doivent définir le vivre ensemble dans la nouvelle république qu’ils espèrent fonder.

«Le Gabon, notre pays traverse une grave crise politique, économique et sociale consécutive à l’élection présidentielle anticipée d’août 2009 dont les résultats ont été travestis par les institutions pourtant chargées de dire le droit et de faire respecter les valeurs qui fondent la République, particulièrement la prééminence de la souveraineté du peuple», a déclaré Adrien Ivanga. Et d’ajouter, «la situation politique au Gabon a connu de nombreux soubresauts depuis 2009, ayant occasionné des rencontres et concertations que le pouvoir a essentiellement utilisé, non pas pour résoudre les problèmes, mais pour chercher à s’offrir, de manière pernicieuse, une légitimité qu’il n’a pas eue par les urnes».

Durant quarante heures, les réflexions sont conduites au sein de deux ateliers : celui de la réforme institutionnelle et l’autre sur la réforme du système électoral gabonais. Ces thématiques traitées sur la base des 13 points validés par la société civile et les ambassades des États-Unis et de l’Union Européenne au Gabon le 29 mai 2013, renvoient à trois thèmes : endettement et croissance de l’économie gabonaise ; système sanitaire gabonais : état des lieux et perspectives, et l’Union africaine et les droits de l’Homme. Des thèmes qui seront abordés aujourd’hui par d’éminentes personnalités dans le cadre d’importantes communications relatives aux défis et enjeux auxquels le Gabon fait face. Il s’agit du professeur Albert Ondo Ossa, du professeur Pierre André Kombila et de l’ancien président de l’Union africaine, Jean Ping.

«Nous nous appuyons ainsi sur une réflexion objective menée par des patriotes profondément préoccupés par la situation catastrophique dans laquelle se trouve notre pays, et ce ne sont pas les dernières élections locales, biaisées comme à l’accoutumée, qui y changeront quelque chose», a indiqué Adrien Ivanga.

Le mouvement «les Souverainistes» vise à rappeler que la souveraineté populaire est le fondement incontournable de la construction d’un État de droit et de la consolidation d’une Nation. Pour atteindre leur objectif, ces acteurs politiques entendent entretenir et développer au sein de la population gabonaise l’esprit de rupture avec le système PDG et le régime patrimonial qu’il soutient. Mais également, conscientiser et rallier à la cause de la conférence nationale souveraine tous les Gabonais de bonne volonté y compris mes militants du PDG ; développer un nouvel esprit citoyen et patriotique qui ouvre la voie à une nouvelle espérance ; rendre le pouvoir au peuple au sein de l’État, le pouvoir aux militants au sein du parti.

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