La Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) qui avait fixé la fin de son ultimatum au gouvernement à ce samedi 1er février, a tenu mardi 28 janvier 2014, un point de presse invitant le nouveau gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’éviter une nouvelle perturbation des cours.Sachant que son ultimatum lancé à l’ancien gouvernement expire ce samedi 1er février, la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) qui tenait un point de presse organisé mardi 28 janvier 2014, vient de mettre en garde la nouvelle équipe gouvernementale.
Le syndicat a profité de cette occasion pour rappeler que certains dossiers laissés par l'ancien ministre de l'Education, Séraphin Moundounga n'avaient pas encore connu de réels avancements à ce jour.
C'est le cas du paiement de la Prime d’incitation à la fonction d’enseignant (Pife) pour lequel la Conasysed exige un système de mensualisation. Il y a également le versement des arriérés de salaires à certains enseignants en fonction depuis plus de dix ans, le règlement des primes de vacations, l'examen de la situation administrative des enseignants du pré-primaire, ainsi que bien d'autres points de revendication.
Au cours de cette rencontre, les membres de la Conasysed ont dénoncé l’organisation par le ministre sortant, de conseils d’établissement au sein des Lycée Nelson Mandela et Lycée Nang Essone de Melen, destinés à expliquer les réformes du Bepc et du Bac, pourtant sursises par le Chef de l'Etat, et à l'origine des heurts entre élèves et forces de l’ordre en novembre et décembre 2013.
Nommé à la tête du ministère de l'Education nationale il y a quelques jours, le Pr Léon Nzouba devra entamer des négociations en vue d'éviter une résurgence des mouvements de protestation et d’interruption des cours.
