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Le Gabon : un marché rentable pour le groupe Bharti Airtel
Publié le samedi 1 fevrier 2014   |  Gabon Review


les
© Autre presse
les responsables du service commercial d’Airtel Gabon


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Arrivé au Gabon en 2010, le groupe de télécommunication indien Bharti Airtel a récemment projeté de mener une nouvelle restructuration en son sein dans les semaines à venir. Un projet consécutif au peu de rentabilité constaté dans certains pays. Ce qui, rassure-t-on depuis le siège, n’est pas le cas du marché gabonais.

Arrivé au Gabon en 2010 après le rachat de l’ancien opérateur de téléphonie mobile Zain, le groupe des télécommunications indien Bharti Airtel a récemment projeté de mener une nouvelle restructuration en son sein dans les semaines à venir, ainsi que l’a rapporté jeudi 30 janvier 2014 au soir, l’Agence Ecofin selon un communiqué officiel. Le projet, consécutif à la faible rentabilité constatée dans certains pays dans lesquels le groupe est présent ambitionne de s’appuyer davantage sur les marchés les plus porteurs tel que le Gabon. Ce qui a pour conséquence de rassurer l’équipe dirigeante localisée à Libreville, mais d’en finir avec la répartition anglophone et francophone du groupe.

L’on indique en effet que le groupe se donne pour objectif, dans les tous prochains jours, de restructurer ses opérations africaines peu rentables en les regroupant sur la base de la puissance de marché et des résultats acquis par chacun des pays du continent dans lesquels l’opérateur de téléphonie mobile Airtel est implanté. Ainsi, indique la source, « le premier groupe comptera les marchés comme le Gabon, le Burkina Faso, la Zambie, l’Ouganda, la Sierra Leone et le Malawi, où Bharti Airtel est, soit leader, soit second ».

Quant au deuxième groupe, l’indien Bharti Airtel le constituera sur la base du rendement de chacun des marchés restants. Ainsi, à l’exception du Nigeria et de la République démocratique du Congo, de nombreux pays pourraient être touchés par la nouvelle restructuration. Le but étant de « tirer parti de la puissance des synergies stratégiques entre pays pour renforcer le pouvoir financier du groupe télécom sur le continent. »

Chaque groupe de pays sera donc dirigé par un directeur général des opérations tandis que le Nigeria et la RDC resteront sous la direction de leurs directeurs généraux respectifs. Mais la gestion globale des marchés africains pourrait être assurée par Christian de Faria, le nouveau directeur général des opérations africaines de Bharti Airtel. Et Tiemoko Coulibaly, ancien P-DG de la branche francophone, aurait déjà été nommé conseiller du P-DG d’Airtel Afrique, rapporte l’Agence Ecofin.

Rentabilité, oui. Mais…

Pourtant, si le marché gabonais, comme celui d’autres pays du groupe sur le continent affiche des résultats satisfaisants, il n’en pas est pas de même pour la qualité des services offerts, notamment de la qualité du réseau. En effet, alors que certains médias nationaux tels que Gabon Télévision et Télé Africa s’étaient essayé à un « sondage », il est apparu que plus de la moitié des interviewés identifiaient l’opérateur Airtel comme l’un des moins performants en termes de qualité, après le réseau Libertis de Gabon Télécom. Toute chose qui, il y a deux semaines, au cours d’une réunion avec l’ancien ministre de la communication, Blaise Louembé, avait été décrié par le membre du gouvernement. Celui-ci s’était alors indigné du peu d’efforts entrepris par les différents opérateurs de téléphonies mobiles présents dans le pays, en vue d’améliorer la qualité de leurs services. Il serait donc, pour ainsi dire, bien venu que le groupe de télécommunication Bharti Airtel conjugue rendement et qualité des services dans les pays où ses affaires semblent bien se porter.

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